samedi 25 août 2012

Dead Can Dance Live

J’y croyais à peine quand je suis tombée sur cette info : un de mes groupes préférés en concert à Montréal au centre Bell ! Pourquoi je n’y croyais pas ? Parce que Dead Can Dance s’était séparé en 1998 et avait fait une dernière tournée en 2005 en pensant renouer, mais sans succès. Cette année, ils sortent un nouvel album, Anastasis et nous offrent même une tournée mondiale !

A chaque fois que je parle de ce groupe, je suis bien désemparée à définir son style qui lui est totalement propre et reconnaissable entre mille. Vous avez sûrement vu le film Gladiator ? Et bien la musique est le fruit d’une collaboration entre Hans Zimmer et Lisa Gerrard / Brendan Perry.  Leur musique est inspirée des musiques du monde, arabes, asiatiques, sud-américaines, qu’ils accompagnent de chants, tantôt plus “rock” en anglais, tantôt mélancoliques et incantatoires. Lisa a inventé sa propre langue, comme pour poser les bons sons que forment les mots, sur les bonnes notes de musique et exprimer au mieux une émotion particulière. Parfois on y entend des sonorités de sanscrit, parfois d’une langue nordique ou celte. Sur wikipédia, ils parlent d’un “esperanto de la world music” ! Bref, il faut écouter pour se faire une idée !

 

Voici aussi ce qu’on peut lire sur wikipédia :
Dead Can Dance, également connu sous le sigle DCD, est un groupe britannico-australien composé essentiellement de la contralto, Lisa Gerrard (née le 12 avril 1961 à Melbourne, Australie) et du baryton, Brendan Perry (né le 30 juin 1959 à Londres, Royaume-Uni). Formé en 1981 à Melbourne, le groupe s'est séparé en 1998 mais s'est reformé en 2005 pour une tournée mondiale.

Dead Can Dance a été l'un des fers de lance du label discographique indépendant britannique 4AD, avec d'autres groupes tels que Bauhaus, les Cocteau Twins, les Pixies, This Mortal Coil ou les Throwing Muses.

Les deux membres fondateurs, Brendan Perry et Lisa Gerrard, ont développé leur propre univers, évoluant de la cold wave originelle vers des musiques d'inspiration liturgiques et médiévales aux sonorités incantatoires voire magiques, puis à des emprunts de plus en plus fréquents aux musiques traditionnelles nord-africaines, sud-américaines ou asiatiques.

 

Et en concert, ça donne quoi ?

Alors surtout ne vous attendez pas à un show ! Ils ont très peu parlé, à peine 5 ou 6 “merci” et 3 “bonne nuit” pour toute la soirée. Peut-être parce qu’ils ne parlent pas vraiment français ? Mais ça ne veut pas dire qu’ils n’ont pas apprécié le moment qu’ils ont vécu ! Au début je trouvais ça bizarre, mais ils ont plus l’air de gens très simples et humbles, comme mal à l’aise avec la foule. Quant à elle, la foule, c’était un public conquis d’avance ! Je n’ai jamais vu un concert où les gens ont autant applaudi, crié et sifflé ! Evidement tout le monde était debout à la fin et vu qu’ils ne sont plus tout jeunes, je pensais qu’il y aurait tout au plus un seul rappel. Mais les gens ne relâchaient pas l’expression de leur bonheur et l’amplifiaient même, les obligeant à revenir sur scène, une deuxième et même une troisième fois !

En parlant de bonheur, voilà ce que j’ai ressenti : un pur moment de bonheur ! J’étais tellement heureuse et émue, autant par le fait de les voir ici au Québec alors que je les ai justement découvert lors de mon premier voyage, il y a 15 ans, que par l’émotion que génère leur musique. J’en suis ressortie plus détendue qu’après la séance thermale au Kinipi Spa ! Un moment de toute beauté, magique !

Album Into the Labyrinth, celui que j’ai découvert en premier. J’écoutais la chanson “Saldek”, en boucle !

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La vidéo est longue, mais  couper un morceau est vraiment difficile, les chansons ne sont pas dans des formats radio de 2min30 !

Pour finir, je suis obligée de vous parler de la première partie : le percussionniste David Kuckherman. Son instrument, le hang, a été inventé en Suisse il y a douze ans et je me demande encore pourquoi ça n’est pas plus connu ! C’est tout à fait incroyable les sons qu’il produit avec cette espèce de soucoupe voulante ! Il a aussi joué d’un tambourin comme je n’avais jamais vu ça auparavant. Un virtuose ! Ne manquez pas cette vidéo et celle-ci, mais il y en a plein d’autres sur son site internet !

Pour poursuivre, voici les articles de presse de cette soirée :

http://www.lapresse.ca/arts/musique/entrevues/201208/23/01-4567427-des-retrouvailles-inesperees-pour-dead-can-dance.php

http://me.voir.ca/normand-parisien/2012/08/25/dead-can-dance-une-soiree-magique/

samedi 18 août 2012

J’ai testé : Kinipi Spa et Bains nordiques

A deux pas de chez nous, juste en traversant la rue en fait, s’est ouvert au début de l’année, un petit havre de repos et de bien-être. Voici mon expérience thermale en photos “mobiles” car j’ai vraiment pas pensé à glisser un appareil dans mon sac !

D’abord, l’accueil : swa coche, #1, A+ (en québécois) ou tip-top (selon mon expression à moi) ! Après nous avoir remis un gros peignoir tout doux, une serviette et une gourde aux couleurs du Kinipi, la jeune fille nous a expliqué comment profiter au mieux des installations.

D’abord, les vestiaires. Des casiers à clé, aux sèches cheveux individuels, en passant par les cabines de douches dignes d’un bon hôtel, tout y est, tout est neuf et tout est propre !

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On rejoint alors une des salles chaudes au choix entre deux saunas finlandais et un hammam. Le premier sauna qu’on a fait était à 100°, le second à 90° et c’était tellement chaud que le bois était brulant. On y reste 10-15 minutes au moins pour réchauffer le corps et évacuer les toxines.

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Ensuite, on enchaine avec un bain froid 15-30 sec pour créer le choc thermique qui permettra l’état de grande détente.

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Pour se remettre de ces émotions, le moment de relaxation et de repos est essentiel (de toute façon on se sent tellement mou qu’il est indispensable de s’assoir !). On a le choix : à l’extérieur sur terrasse ou balcon, autour du foyer au bois, ou en intérieur. Il y a même des revues à disposition, sur fond de musique relaxante. C’est à ce moment que le corps retrouve un état normal et libère les endorphines.

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Enfin, on peut poursuivre la détente dans les bains chauds, sous les cascades et jets hydromasseurs.

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On ressort de cette séquence totalement détendu et apaisé. Quand on est prêt, on recommence ! L’idéal est de le faire 2-3 fois pour une durée de 2 à 4h. Evidement on peut poursuivre avec des soins et des massages si notre bourse le permet !

Aussi, comme nous avions bénéficié d’une promotion on a pu déguster un smootie au restaurant... en peignoir, la grande classe !

J’étais partie pour 1h30 - 2h mais on sera restées 4h ! C’était vraiment une très belle expérience et c’est certain que j’y retournerai dès que possible !

Voici la vidéo qui rend mieux que mes photos !

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site du Kinipi : http://www.kinipi.ca/fr/spa-bains-nordiques-trois-rivieres.aspx

Photos du soir : la moufette

Bon ok mes photos sont vraiment nulles, mais il faisait nuit noire et sachant que la moufette peut envoyer son liquide nauséabond à plusieurs mètres, ça ne me tentait pas de m’approcher plus ! Elle était à 4-5 mètres environ. C’est le genre de visiteur nocturne que l’on trouve par ici...

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L’autre soir lors de sa promenade, Cooky s’est arrêté au milieu de la rue car il avait vu quelque chose. Un stop de chien ça ne trompe pas : il y a forcément quelque chose ! C’est là que je vois la moufette à moins de 2m de lui, qui se retourne, la queue en l’air... J’ai le temps de lui dire “non” pour pas qu’il aille la sentir et bien chanceux il ne s’est pas fait arrosé ! Beurk ! Parce que ce qu’il faut savoir c’est qu’il n’y a rien de pire que le jet de moufette (encore que, certains trouvent que ça sent bon...). Ca sent mauvais, très fort et c’est impossible à enlever. J’ai entendu parler d’une recette à base de jus de tomates mais j’espère bien ne pas avoir à la tester !

Mais le plus drôle c’est que j’ai appris que la moufette peut être un animal de compagnie fort sympathique, aussi docile et câlin qu’un chat ! Après l’ablation de leurs glandes anales bien entendu !

Aussi, ne pas confondre avec le putois, qui est brun foncé et ressemble à un furet (contrairement à Fleur dans Bambi et à Pépé le putois de Disney qui étaient des moufettes !).

 

samedi 11 août 2012

dimanche 5 août 2012

Weekend camping

Un weekend de trois jours, et zou ! c’est parti pour le camping du Parc ! Situé un peu avant le parc de la Mauricie, ce camping est un “vrai” camping dans mon sens à moi : petit, plein d’arbres et calme. La centaine d’emplacements est arborée et située autour d’un joli lac, ensablé et fleuri. Il est aussi aménagé de transats, parasols, tables et balançoires. L’eau est propre : des achigans se chargent du nettoyage quotidien !

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Au fond du camping, débute l’ancienne piste cyclable de St Mathieu du parc. Moi j’ai pris un des chemins qui la quittait pour aller dans la forêt. C’était vraiment chouette ! J’ai tourné malgré moi autour du nid d’un épervier ; il me suivait de ses petits cris stridents et est même passé à un mètre au-dessus de ma tête ! Dans une forêt c’est toujours plus impressionnant un gros oiseau qui déploie ses ailes ! J’ai pas réussi à le photographier, dommage !

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A part le lac et les balades, il y a une salle de jeux (billard, baby-foot, fléchettes, jeux de société) et des jeux extérieurs (fers, pétanque, volley, badminton...).

Le petit pont couvert de Saint-Mathieu-du-Parc

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Dimanche matin, le temps était gris, alors on n’a pas trainé à plier la tente et on a bien fait : la pluie tant attendant depuis des semaines est enfin venue ! Bon week-end quand même !

Carte des visiteurs

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