dimanche 28 août 2011

Une expo les pieds dans l’eau

En ce dimanche gris et pluvieux, nous nous sommes préparés à la venue d’Irène, l’ouragan qui balaye actuellement la côte est des Etats-Unis et arrive chez nous en déversant ses tonnes de pluie.

P1050157A l’Espace Shawinigan, l’artiste Richard Purdy nous fait baigner dans son univers au sens propre comme au figuré. C’est en effet les pieds dans l’eau que la visite de l’exposition se fait. Une vaste pièce, dans l’ancienne usine de fabrication de fils d’aluminium, accueille quelques 1000 tableaux de l’artiste, accrochés... à l’envers ! Et c’est là toute l’originalité de cette exposition : les tableaux se regardent dans le reflet de l’eau à nos pieds. On joue avec les reflets, les miroirs, les ondes provoquées par nos pas et l’on anime les personnages des tableaux. Une approche artistique vraiment sympathique ! Le reflet est tellement beau qu’on en a presque le vertige. Les tableaux sont disposés pour reproduire cette ligne de profondeur qui permit enfin aux peintres de reproduire la perspective. Plus on avance, plus les tableaux semblent s’enfoncer profondément dans l’eau.

La visite se poursuit par un passage dans le futur. L’an passé, en vidant l’eau des bassins, ils ont découvert qu’elle s’écoulait dans des corridors souterrains totalement inconnus. En attendant d’exposer leurs découvertes, nous passons par un petit bout de ce labyrinthe où l’artiste a imaginé le futur de Shawinigan : le métro, l’ours noir à 5 pattes, les Jeux Olympiques, l’herbe à puce tueuse et le premier concert d’extra-terrestres !

Ensuite, retour en arrière, dans la salle où flottent des milliers de petits objets fluorescents, tels des étoiles et planètes au moment du Big Bang. Les pieds toujours dans l’eau, on s’amuse des effets de nos pas et on crée notre univers.

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Enfin, la dernière salle est... renversante ! Des sapins sont suspendus au plafond et des oies sauvages, à l’envers, puisque tout se reflète dans l’eau sous nos pieds. On a l’impression de survoler la forêt boréale et ça me rappelle le Futuroscope où l’on survolait la forêt, en compagnie de papillons, l’écran géant étant sous nos sièges.

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Voilà donc encore une exposition qui déroute et permet l’approche de l’art de façon originale et ludique !

Les fêtes de la Nouvelle-France

Oyez ! Oyez ! Bienvenue au temps de la colonie française ! Artisans, paysans, commerçants, militaires, bourgeois, prêtres et filles du Roy, venez célébrer et festoyer !

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Un petit peu d’histoire...
(j’ai pris ça sur le site des fêtes !)

La fondation de la Nouvelle-France s’inscrit dans la période des grandes découvertes faites par les puissances européennes, au 16e siècle. Au cours d’un voyage d’exploration, le français Jacques Cartier débarque en Amérique du Nord et découvre le golfe du Saint-Laurent. Le territoire est alors déjà peuplé par des autochtones, qui nomment cette terre “Canada”. En 1534, Cartier plante une croix à Gaspé et prend possession du Canada, au nom du roi de France. Déjà, la présence française est en expansion en Atlantique Nord grâce aux chasseurs de baleines, aux pêcheurs de morues et aux traiteurs de pelleteries qui s’y trouvent.

En 1608, Samuel de Champlain, considéré comme le fondateur de la Nouvelle-France, construit une habitation à Québec et entreprend d’y poursuivre les intérêts commerciaux et économiques. Des colons, recrutés de France, commencent alors à s’établir dans la vallée du Saint-Laurent ainsi qu’en Acadie.

Les explorations se multiplient, provoquant le développement du commerce, la création de nouvelles villes et de nouveaux postes de traites. Les colons d’origine française et leurs descendants s’y installeront, mais le peuplement n’est pas suffisant.

À la fin du 17e siècle, devant l’échec de l’administration de la colonie par les exploitants, la destinée de la Nouvelle-France est remise entre les mains du roi. Louis XIV entre alors en jeu et favorise l’essor grâce à une structure administrative hiérarchisée, à la reprise des explorations, aux entreprises commerciales et aux efforts de peuplement. C’est ainsi qu’arrivent quelques 800 femmes, désignées comme “Filles du Roy” en raison de la dot que le roi Louis XIV leur a accordé pour faciliter leur installation et fonder des familles en Nouvelle-France.

Au 18e siècle, l’Amérique française connait son apogée. Les frontières dépassent largement le territoire initial et couvrira plus de la moitié du continent nord-américain : de la baie d’Hudson jusqu’à la Louisiane, en incluant une bonne partie des provinces maritimes actuelles, toute la vallée du Saint-Laurent, le bassin des Grands Lacs et la vallée du Mississippi.

Toutefois, les colonies britanniques, déjà menaçantes, deviennent trop populeuses et encerclent la Nouvelle-France. En 1713, par le Traité d’Utrecht, la France cède Terre-Neuve, l’Acadie et la baie d’Hudson à l’Angleterre. Une période de paix suivra, pendant laquelle l’économie connait un nouvel essor en Nouvelle-France, permettant de préparer la guerre. Cette guerre ne tardera pas entre les troupes britanniques et françaises. En 1760, la Nouvelle-France est conquise et cédée définitivement à l’Angleterre, trois ans plus tard, par le Traité de Paris. Seule la Louisiane sera cédée plus tard par la France aux États-Unis, en 1803.

Le moulin à images

Pour finir cette journée festive, nous voulions depuis longtemps voir le Moulin à images. Tous les soirs d’été, un film est projeté sur les silos du port. La nouveauté cette année, c’est que c’est en 3D. Le film consiste en l’histoire de la ville de Québec, en images et en musique. C’était sympa, mais plus artistique qu’informatif je dirais car il n’y avait pas de narration pour comprendre l’histoire justement.

P1040701P1040702_P1040703_(au milieu ce sont les chutes Montmorency !)

jeudi 25 août 2011

Ce joli jardin

 

Voilà bien un an qu’un client me parle de cet incontournable à moins de 100km : le Domaine Joly de Lotbinière. Un superbe jardin, des arbres remarquables, une belle demeure au bord du fleuve... etc. Bon ok, mais c’était pas notre priorité, on va dire. Et puis par un bel après-midi, zou, on y est parti ! Un peu plus d’une heure de voiture et l’on se retrouve dans un jardin hors du temps.  On imagine les voitures conduites par des chevaux qui passaient le portail du domaine, les jardiniers qui travaillaient pliés à entretenir les mille et une petites pousses venues du bout du monde et à veiller à la bonne croissance des quelques 10 000 noix de noyer noir, plantées en 1882. Le propriétaire s’est essayé ainsi à des expériences  horticoles et arboricoles, dont le résultat est ce joli jardin.

Le domaine est à la Pointe Platon, sur la rive sud du fleuve

Et voici une tentative de discussion avec un ouaouaron Sourire

mercredi 24 août 2011

Des vacances !?

 

Cette année pas de vacances ! En fait j’ai droit à deux semaines de congés payés par an et je les ai prises pour venir en France en avril dernier. Et avec ma prise de fonction de gérante fin juillet, on a vraiment du mal à trouver ne serait-ce qu’une fin de semaine pour partir profiter du beau soleil de l’été québécois. Alors c’est un peu à l’improviste, qu’on s’embarque ! J’ai trois petites escapades à vous raconter : le Domaine Joly de Lotbinière, les Fêtes de la Nouvelles France à Québec et le Lac St Jean. En voiture !

Carte des visiteurs

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