mardi 25 décembre 2012

Joyeux Noël

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Le chien qui n’en peut plus d’attendre pour prendre son cadeau Sourire

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-12° mais un soleil magnifique, rien de mieux qu’une belle balade en raquettes dans “notre” boisé !

mardi 18 décembre 2012

Une petite tempête hivernale

La neige tombe non-stop depuis cette nuit, donc mettons que ça fait 15h à l’heure où j’écris ce billet ! Les services semblent pris de court, si bien que la rue vient juste d’être déneigée et que le stationnement attend encore...

Ca donne lieu à des activités diverses. Ce matin, une dame s’est enlisée sur le bas-côté en voulant m’éviter (j’étais à pied avec le chien). Elle aurait pu partir sans problème, si elle n’avait pas barré ses portes en sortant du véhicule. Résultat, le moteur tournait, les clés étaient dessus, elle n’avait pas de double de clé de sa maison et pas de téléphone, logique. On est allé appeler une compagnie de taxi car il font ça, de débarrer les serrures !

Ensuite, j’ai joué dans la neige avec le petit-fils de la voisine, car les écoles étaient fermées. On a fait un fort ! (photo à venir !). Après on a eu la visite de Molly, une labrador qui habite  la rue derrière et qui a tendance à s’enfuir pour rendre visite à Cooky.

Là, je m’apprêtais à partir travailler, mais finalement, l’achalandage restreint m’aura donné un après-midi de congé. Je vais travailler ce soir seulement.

J’ai donc pu ensuite, aider la voisine à rentrer la voiture sur le stationnement (encore enneigé de 15-20cm facile), puis celle de Doudou et d’un autre voisin ! On pellète, on pousse, c’est l’fun !

A date, ça tombe encore mais comme il fait doux (0°c°), ça tourne presque à la pluie. Et voilà le déneigeur dans le stationnement !

jeudi 29 novembre 2012

Première neige

Elle est toute fraîche, elle est toute belle, la voici la première neige de l’hiver ! La plupart des français immigrés l’attendaient avec impatience, mais je n’étais pas mécontente qu’elle se fasse un peu désirer. C’est qu’on est toujours heureux et émus de la belle première petite neige blanche, mais après 5-6 mois ça commence à faire ! Alors comme on sait qu’on en aura forcément 2-3 mois minimum, pourquoi se presser ? Bon, ok, -15° sans la neige, c’est moins appréciable ! Mais qui dit neige, dit :

- se chausser de bottes de neige pour la moindre course à l’extérieur
- prévoir la deuxième paire de chaussures pour l’intérieur (ben oui, les autres seront en train de sécher)
- enfiler un pantalon de neige pour les marches en plein air, voire juste pour quelques pas dans la rue, où la slush est reine ! (c’est pas du meilleur goût d’arriver quelque part avec le pantalon tout trempé et dégoulinant...)
- prévoir de se lever 5 minutes plus tôt pour s’habiller, 10, si on n’a pas de garage chauffé (il faut laisser tourner le moteur avant de partir !), 15, si on n’a pas d’abris (il faut déneiger la voiture), 20 minimum, si on est dans un trou paumé, où les déneigeurs ne passent pas aussi vite qu’en ville...
- avoir un plancher dégueu en permanence (oui, le chien il ne sait pas jouer des claquettes pour faire tomber la neige ni se frotter les coussinets sur le paillasson ; et puis de toute façon le sel de déneigement finit toujours par s’incruster partout).
- avoir et enfiler le reste de l’attirail : parka d’hiver avec capuche à large visière pour affronter les tempêtes, moufles triple épaisseurs, cachez-nez jusque sous les yeux, parfois lunettes de soleil (ironique, hein ?) et leurs variantes selon les activités choisies :
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- avoir fait poser ses pneus neige et changer sa façon de conduire en anticipant ceux qui n’ont pas cette idée là
- s’habituer à conduire avec des moufles
- ajouter dans son sac à main (déjà bien plein) une crème pour les mains et un baume à lèvres
- ajouter aussi un paquet de mouchoirs et de quoi refaire sa coiffure une fois rendu à destination

Je pourrais en trouver bien d’autres, mais au fond, je suis contente quand même que la neige soit là. Ca nous fait quatre véritables saisons, bien distinctes, qu’il suffit d’apprécier pour ce qu’elles ont à nous offrir, chacune. En hiver, on reste plus souvent au chaud dans la maison, mais on fait aussi d’autres activités de plein air. Et puis, tous ces paysages transformés, cette neige qui se donne des allures tantôt douillette, tantôt furibonde, c’est magique. On redécouvre notre univers, les sons se font plus discrets, la lumière est éclatante, on se sent en osmose avec la vie !

Premières photos d’une longue série à venir ! Ce 29 novembre midi...

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8 et 12 jours avant...

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Et comme chaque année, mes vidéos préférées des têtes à claques, avec tout le beau parler québécois !

mardi 20 novembre 2012

Le Canada vu par les Canadiens

Une petite vidéo bien sympa.

“Nous avons invité les Canadiens à photographier ou filmer leurs meilleures expériences de voyage au Canada et à les montrer au monde entier. Voici le résultat !”

dimanche 18 novembre 2012

Mon premier gâteau aux carottes

Des carottes dans un gâteau ???? Quelle idée !! ... Mais quelle bonne idée en fait ! Un classique du patrimoine culinaire québécois qu’il faut obligatoirement goûter lorsqu’on vient au Québec !
Celui que l’on sert au Morgane, vient de la Pâtisserie Mado et est vraiment délicieux. C’est par hasard que je suis tombée sur la recette de Ricardo (le chef-cuisinier qui rend la cuisine facile ! Je n’ose plus aller sur le site, tellement tout me donne envie !). Et pour une première, je suis bien contente du résultat !
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Bon, il a y forcément des améliorations à apporter, car il n’a pas assez levé et n’est pas aussi moelleux que ce que les commentaires des internautes en disent ! Aussi, il faudra que je me réorganise car je me suis retrouvée à râper mes carottes une fois avoir battu mes blancs en neige... qui sont un peu retombés. En plus, faire des blancs en neige avec de la cassonade toute agglutinée, c’était pas la meilleure solution pour le faire gonfler.
Aussi, je trouve le glaçage un peu trop sucré (j’ose même pas vous dire de quoi il est fait !) et pas assez épais.
Mais pour une première (premier gâteau avec des ingrédients québécois, premier glaçage...), il était très bon quand même, c’est le principal !

Et vous savez quoi ? Il mettent aussi des zucchinis (entendez des courgettes !) dans un pain (=cake) !!

jeudi 8 novembre 2012

Un petit jeu !

Click to Mix and Solve

mercredi 31 octobre 2012

Bonne fête d’Halloween !

Une fête bien sympathique où tout semble prendre un air de légèreté : des citrouilles au bord des maisons indiquent aux enfants qu’ils peuvent venir chercher des bonbons, des fantômes, sorcières et araignées sont suspendus aux portes d’entrée, les smarties se colorent d’orange et de marron et certains arrivent même au bureau déguisé !

Vu que je travaille dans un café, ça fait bien notre affaire, puisque ce jour là, on peut troquer notre uniforme et lâcher un peu notre fou !

Ma première citrouille

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Mon beau costume

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La fine équipe du Morgane des Cyprès !

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vendredi 26 octobre 2012

Un mouton, deux moutons, trois moutons...

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“Dessine-moi un mouton
Le ciel est vide sans imagination
C’est ça
Dessine-moi un mouton
Redevenir l’enfant que nous étions
Dessine-moi un mouton
Le monde est triste sans imagination
C’est ça
Dessine-moi un mouton
Apprivoiser l’absurdité du Monde”

samedi 20 octobre 2012

lundi 8 octobre 2012

Chat perché ?

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mercredi 3 octobre 2012

Couleurs d’automne

Il fait beau, il fait doux (20°) et je ne travaille que ce soir, comment rater une si belle occasion de prendre l’air ? La nature nous offre des paysages magnifiques dans tout ce qu’elle a de couleurs et de lumières. Qu’il fait bon vivre à Trois-Rivières !

dimanche 30 septembre 2012

DECALAGES – Quand l’expatriation change notre regard sur la France... et les Français

Voici un article du Petit Journal fort intéressant, que je me devais de partager !

http://www.lepetitjournal.com/homepage/expat/108443-decalages-quand-lexpatriation-change-notre-regard-sur-la-france-et-les-francais.html

Comme j’ai peur qu’il ne disparaisse du site un jour, je me permets de le copier ici aussi...

écrit par MARIE PIERRE PARLANGE

Partir vivre à l’étranger installe-t-il une frontière invisible avec les proches restés en France ? Changement de mentalité, incompréhension, agacement, éloignement, beaucoup d’expatriés sentent que la distance n’est pas seulement une question de kilomètres

Après de longs mois à l’étranger, le retour se caractérise par une forme d’excitation joyeuse. Quel plaisir de retrouver sa famille, ses amis, un bon reblochon, les paysages de son enfance, sa librairie préférée… Que du bonheur ? Pas si sûr ! Il arrive qu’un sentiment de décalage survienne, qui puise son origine dans la difficulté de communiquer son expérience, de rendre l’ambiance d’un pays, et de ce que l’on y a vécu.

Désintérêt ?
Beaucoup sont surpris par le manque d’intérêt que témoignent leurs proches pour la réalité de la vie d’expatrié. Françoise explique : “notre culture, notre famille, nos amis nous ont manqué. Et quand on les revoit on a l'impression d'avoir pris un TGV pendant qu'eux ont continué de butiner sur une petite route de campagne. Ils ne posent pas toutes les questions que l'on aimeraient qu'ils posent: ils nous parlent de leur iPad.... et nous demandent quand on revient. On leur a apporté des photos, ils les regardent poliment et nous parlent des Intouchables.”

Difficile parfois d’accepter que l’entourage ne se réfère qu’à des images, voire des clichés, en ce qui concerne l’expatriation. Sandrine trouve "qu'il n'est pas facile de communiquer avec sa famille. Pour eux, on est le chanceux / la chanceuse qui vit des aventures formidables à chaque instant... Quand je suis partie au Japon, j'ai créé un blog pour pouvoir rester en contact avec ma famille et mes amis. A ma grande surprise, ils ne sont pratiquement jamais venus le visiter !" 

A force, ce décalage peut devenir une vraie barrière. Pour Sabine, arrivée il y a 9 ans à Munich, “les amis ou la famille en France ont parfois un peu de mal de nous voir épanouis et heureux à l’étranger, il semble que cela ne leur parle pas. Ils n’ont pas cette dimension européenne ou internationale. Aujourd’hui on se sent mieux en dehors de la France et nous ne souhaitons pas rentrer. Cela choque un peu notre entourage. Notre petite famille aussi a pris un peu de distance avec la famille en France ; on se retrouve un peu plus seul et donc plus débrouillard, du coup les distances nous permettent d’être moins pollués par les petits tracas de famille. D’un autre coté on est beaucoup moins solidaire (du fait de la distance)”.
 Installée depuis 12 ans à Bonn, Sabine S. trouve également que ses “relations made in France s’effilochent, malgré la joie intense de revenir dans les familles, s’invitent à table les condiments comparaisons. L’heure du dessert vire plutôt aux débats épicés qui finalement, nous enrichissent tous.”

Un nouveau regard…
La confrontation à l'altérité change les personnes. L'expatriation vous transforme : en quelques mois, vous n'êtes plus tout à fait celui que ou celle que vous étiez au moment du départ. Le regard change sur sa propre culture, sur la société à laquelle on appartient, ses modes de fonctionnement et ses valeurs. Et ce qui semblait évident ne l’est plus. Après 4 années à Hambourg, Marie s’interroge: “Est ce que la France a raison d'être pro-nucléaire ? Est ce que le système des Grandes Ecoles et des ingénieurs généralistes a un sens ? Le centralisme jacobin, la Vème république presque monarchique se retrouvent comparés à un système fédéral qui a un certain nombre d'avantages... Sans forcément changer d'avis sur tout, on réalise qu'il est une autre façon de voir les choses, et que souvent, ça tient la route aussi. Quelle frustration lorsqu'on rentre en France et que l'on se heurte à l'ignorance de nos proches, de nos amis, qu'ils croient "savoir" mais n'alignent en fait que lieux communs et préjugés ! Je me suis retrouvée maintes et maintes fois dans la position de l'avocat du diable, pour essayer d'introduire un peu de nuance dans leurs schémas de pensée !!!”
Après avoir voyagé dans pas mal de pays et vécu quelques mois aux Etats-Unis, Sandrine a pris sa "première claque interculturelle au Japon. J'ai vraiment pu regarder ma propre culture et la comprendre grâce au "miroir" que m'offrait la société japonaise. Ça a été tellement enrichissant. C'est un sentiment que je n'avais jamais eu auparavant".
Pour Sabine, la vie à Munich a changé sa perception des choses: “Nous abordons l’immigration différemment, car nous sommes nous-même immigrés à présent ; de plus les comparaisons entre pays nous donnent aussi un regard un peu différents sur les « problèmes » de la France et nous trouvons parfois les gens un peu trop râleurs quand on voit les choses de l’extérieur.”
Maud est revenue au Québec après un séjour en Asie : "J'avais très hâte de revenir chez moi, mais en arrivant je me suis sentie étrangère à cette réalité occidentale: la froideur des gens, des institutions, la surabondance de tout et le gaspillage, l'obsession des nouveaux moyens de communication (téléphones intelligents, réseaux sociaux, machines de toutes sortes) qui finalement creusent un fossé toujours plus profond entre les gens, et le stress présent partout... Je ne me sens plus chez moi, et les gens qui m'entourent ne semblent pas désirer connaître ce qui existe ailleurs."

…pas toujours indulgent !
Françoise, installée au Brésil, n’en revient pas de ses compatriotes : “ils râlent: contre le temps, les routes, les politiques, les petits désagréments mineurs d'une vie habituée au confort, les anticipations des prochains désastres : le coût de la vie, la hausse de l'essence, les maisons de retraites, la santé, etc. Ils râlent principalement contre les autres Français, qui sont désagréables avec les touristes, stressés par le travail, inconscients des enjeux de l'avenir, etc.”
Guillaume habite hors de France depuis 8 ans et ne se sent plus en phase avec ses compatriotes: “Je suis parti à Londres parce qu'il y avait du travail là-bas (et pas qu'en finance). Je suis à Singapour pour la même raison. Je ne pourrai jamais travailler dans une entreprise française, encore moins en France: la culture des grandes écoles, le chambrage, les RTT, la pause café, le mépris des entreprises et des patrons… Je suis stupéfait de ne jamais avoir rencontré un Français qui comprenne que l'économie n'est ni fermée, ni finie (exemple: il y a trop de chômeurs, donc on "redistribue" la quantité de travail grâce aux 35 heures, ou en faisant partir les gens à la retraite plus tôt). Même l'idée élémentaire de l'avantage comparatif n'existe pas dans le discours des Français. En 2012, j'ai du aller voter, mais pas un seul candidat ne me représente, ne serait-ce qu'un petit peu. J'ai vécu dans 5 pays depuis 2004, j'en ai visité près de 20, et je parle 4 langues; mes amis viennent du monde entier. L'idée de fermer les frontières, de suspendre les accords de Schengen, ou que les étrangers sont la cause de tous les problèmes me donne des boutons (moi aussi je suis un étranger!). D'un autre coté, un député de Tulle (Tulle! En Corrèze! Moi qui ai habité a Sydney, Londres, Singapour, Berlin!) ne saurait imaginer ce que veulent les Français à l'étranger. Et économiquement, je trouve les idées de la gauche française tellement vieilles et démodées… on dirait que rien n'a changé depuis les années 70”. Il ajoute : “les traders, les banques, les étrangers, les hommes politiques, les patrons, les grandes entreprises… j'entends tellement de clichés sur ces sujets que je n'ai même plus le courage de les réfuter. Ce que je vois le plus de la France, par contre, c'est la colère, le désespoir, l'agression, l'irrationnel. C'est aussi pour ça que je suis parti. Quand je suis arrivé à Sydney pour la première fois, j'ai vu une grande pancarte qui disait "No Worries Mate!" J'ai poussé un soupir de soulagement et un sourire a envahi mon visage. Je me dis souvent que je m'entends très bien avec les Français, mais uniquement ceux qui sont internationaux.

Si loin, si proche
Malgré ce regard parfois critique, difficile de se détacher totalement de la France. Pour certains, c’est même une révélation, la découverte d'une identité. “Tous ces petits riens, ces petits détails qui allaient de soi quand j'étais en France, je réalise qu'ici, ce n'est plus "normal", banal, c'est "français", explique Marie, après 4 années à Hambourg. Les repas avec des entrées et du fromage ? Le concept de l'apéritif ? Les plaisirs de la chère, supérieurs à toutes autres considérations (manger des bébés agneau ou veau? Foie gras ? émasculer des chapons ? Après tout, si c'est bon, on s'en fout!). Je suis originaire du nord-ouest de la France, je n'ai jamais été revendicatrice, extravertie ou "grande gueule", tous ces traits de caractère qu'on prête facilement aux Parisiens ou aux gens du sud. Je croyais donc être dans mon élément en Allemagne, quelle n'a donc pas été ma surprise lorsque je me suis découvert des réflexes de "révolutionnaire" ici ! Ras le bol de se conformer aux feux rouges, d'accepter sans mot dire les règles, par principe, même les plus absurdes, sans chercher à comprendre pourquoi elles sont là ! Tiens. Bizarre, en fait, je suis française !” 

De Bonn, Sabine S. explique : “Entre deux chaises, j’aurais aimé rester assise. En vain. Car jambes en tailleur, dos au vent, je vis désormais sur un bon gros tapis volant. Une bienheureuse expatriation certes mais qui en effet m’éloigne, d’année en année, de notre douce France et de mes chers compatriotes. Un point de vue plus aérien en somme. Ainsi, après douze années hors de ma Terre polygone à six sommets, je porte un regard totalement différent sur elle. Auf Wiedersehen les cocoricos grands bravos, Guten Tag nos gigantesques défauts. L’impression d’être à part et surtout, de ne plus rien partager des connivences du passé. En outre, oui, cela change radicalement ma vision de notre mère Patrie mais rien de grave. En mon sens, loin des yeux près du cœur. La preuve. Je suis de plus en plus motivée pour aller voter!"

S’adapter ou repartir
Face à ce décalage que l’on peut ressentir lorsque l’on rentre en France, deux options : s’adapter, ou repartir ! Marie s’interroge déjà : “Quand on a gouté à l'expatriation, peut-on rentrer sans dommage dans sa patrie ? J'aime la France, je suis son actualité chaque jour, sans doute même plus sérieusement que quand j'étais en France. Mais quand/si je rentre pour de bon, est ce que je ne risque pas de m'ennuyer ? De trouver tout à coup que tout me semble pauvre, petit, étroit, étriqué ? La gymnastique mentale de jongler avec 3 langues m'a créé un réseau de concepts, de nuances bien plus fin que je n'aurais pu l'imaginer. Les numéros de funambules auxquels on se prête dans nos relations au quotidien, lorsqu'on ne comprend pas tous les mots, les conventions sociales, les habitudes, et que l'on doit faire attention au moindre mouvement de sourcil pour sentir si on surprend, si on choque... En comparaison, la vie en France ne nous semblera-t-elle pas terne ? On verra bien, rien ne presse, j'ai encore le temps d'y penser... Et d'ici là, avec l'Europe, la mondialisation, les échanges scolaires et universitaires, peut être que tout ça sera devenu normal, banal pour nos jeunes générations ?"
Fred, lui, a choisi de prendre sa retraite au Brésil : "j’ai été expatrié 7 fois dans ma vie de 71 ans, cependant, cette fois-ci, c'est différent car je suis parti au moment de ma retraite pour vivre seul au Brésil sur une ile magnifique tout à fait dans le sud du pays avec un climat agréable. Ainsi j y reste 8 mois par an et 4 mois en Vendée. Jamais plus l’hiver et le chauffage électrique. Grâce à cet arrangement, c’est la retraite parfaite. Par le biais de TV5, lepetitjournal.com et Internet, je sais ce qui se passe en France comme si j’ y étais." Françoise trouve nécessaire de rentrer une fois par an. Mais après, “nous sommes ravis de revenir dans nos pays d'accueil, ravis d'échapper à la morosité, de rapporter du bon vin, des parfums, d'autres photos, et de retrouver ce petit gout de choix la liberté que donne toute expatriation. En un mot, nous avons toujours besoin de vérifier que nos racines tiennent fermement, qu'elles nous accueilleront toujours, et que décidément qu'est ce que l'on a bien fait de partir !"


Marie-Pierre Parlange (www.lepetitjournal.com) lundi 28 mai 2012

dimanche 2 septembre 2012

Eva Cassidy

Une artiste partie bien trop tôt...

samedi 25 août 2012

Dead Can Dance Live

J’y croyais à peine quand je suis tombée sur cette info : un de mes groupes préférés en concert à Montréal au centre Bell ! Pourquoi je n’y croyais pas ? Parce que Dead Can Dance s’était séparé en 1998 et avait fait une dernière tournée en 2005 en pensant renouer, mais sans succès. Cette année, ils sortent un nouvel album, Anastasis et nous offrent même une tournée mondiale !

A chaque fois que je parle de ce groupe, je suis bien désemparée à définir son style qui lui est totalement propre et reconnaissable entre mille. Vous avez sûrement vu le film Gladiator ? Et bien la musique est le fruit d’une collaboration entre Hans Zimmer et Lisa Gerrard / Brendan Perry.  Leur musique est inspirée des musiques du monde, arabes, asiatiques, sud-américaines, qu’ils accompagnent de chants, tantôt plus “rock” en anglais, tantôt mélancoliques et incantatoires. Lisa a inventé sa propre langue, comme pour poser les bons sons que forment les mots, sur les bonnes notes de musique et exprimer au mieux une émotion particulière. Parfois on y entend des sonorités de sanscrit, parfois d’une langue nordique ou celte. Sur wikipédia, ils parlent d’un “esperanto de la world music” ! Bref, il faut écouter pour se faire une idée !

 

Voici aussi ce qu’on peut lire sur wikipédia :
Dead Can Dance, également connu sous le sigle DCD, est un groupe britannico-australien composé essentiellement de la contralto, Lisa Gerrard (née le 12 avril 1961 à Melbourne, Australie) et du baryton, Brendan Perry (né le 30 juin 1959 à Londres, Royaume-Uni). Formé en 1981 à Melbourne, le groupe s'est séparé en 1998 mais s'est reformé en 2005 pour une tournée mondiale.

Dead Can Dance a été l'un des fers de lance du label discographique indépendant britannique 4AD, avec d'autres groupes tels que Bauhaus, les Cocteau Twins, les Pixies, This Mortal Coil ou les Throwing Muses.

Les deux membres fondateurs, Brendan Perry et Lisa Gerrard, ont développé leur propre univers, évoluant de la cold wave originelle vers des musiques d'inspiration liturgiques et médiévales aux sonorités incantatoires voire magiques, puis à des emprunts de plus en plus fréquents aux musiques traditionnelles nord-africaines, sud-américaines ou asiatiques.

 

Et en concert, ça donne quoi ?

Alors surtout ne vous attendez pas à un show ! Ils ont très peu parlé, à peine 5 ou 6 “merci” et 3 “bonne nuit” pour toute la soirée. Peut-être parce qu’ils ne parlent pas vraiment français ? Mais ça ne veut pas dire qu’ils n’ont pas apprécié le moment qu’ils ont vécu ! Au début je trouvais ça bizarre, mais ils ont plus l’air de gens très simples et humbles, comme mal à l’aise avec la foule. Quant à elle, la foule, c’était un public conquis d’avance ! Je n’ai jamais vu un concert où les gens ont autant applaudi, crié et sifflé ! Evidement tout le monde était debout à la fin et vu qu’ils ne sont plus tout jeunes, je pensais qu’il y aurait tout au plus un seul rappel. Mais les gens ne relâchaient pas l’expression de leur bonheur et l’amplifiaient même, les obligeant à revenir sur scène, une deuxième et même une troisième fois !

En parlant de bonheur, voilà ce que j’ai ressenti : un pur moment de bonheur ! J’étais tellement heureuse et émue, autant par le fait de les voir ici au Québec alors que je les ai justement découvert lors de mon premier voyage, il y a 15 ans, que par l’émotion que génère leur musique. J’en suis ressortie plus détendue qu’après la séance thermale au Kinipi Spa ! Un moment de toute beauté, magique !

Album Into the Labyrinth, celui que j’ai découvert en premier. J’écoutais la chanson “Saldek”, en boucle !

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La vidéo est longue, mais  couper un morceau est vraiment difficile, les chansons ne sont pas dans des formats radio de 2min30 !

Pour finir, je suis obligée de vous parler de la première partie : le percussionniste David Kuckherman. Son instrument, le hang, a été inventé en Suisse il y a douze ans et je me demande encore pourquoi ça n’est pas plus connu ! C’est tout à fait incroyable les sons qu’il produit avec cette espèce de soucoupe voulante ! Il a aussi joué d’un tambourin comme je n’avais jamais vu ça auparavant. Un virtuose ! Ne manquez pas cette vidéo et celle-ci, mais il y en a plein d’autres sur son site internet !

Pour poursuivre, voici les articles de presse de cette soirée :

http://www.lapresse.ca/arts/musique/entrevues/201208/23/01-4567427-des-retrouvailles-inesperees-pour-dead-can-dance.php

http://me.voir.ca/normand-parisien/2012/08/25/dead-can-dance-une-soiree-magique/

samedi 18 août 2012

J’ai testé : Kinipi Spa et Bains nordiques

A deux pas de chez nous, juste en traversant la rue en fait, s’est ouvert au début de l’année, un petit havre de repos et de bien-être. Voici mon expérience thermale en photos “mobiles” car j’ai vraiment pas pensé à glisser un appareil dans mon sac !

D’abord, l’accueil : swa coche, #1, A+ (en québécois) ou tip-top (selon mon expression à moi) ! Après nous avoir remis un gros peignoir tout doux, une serviette et une gourde aux couleurs du Kinipi, la jeune fille nous a expliqué comment profiter au mieux des installations.

D’abord, les vestiaires. Des casiers à clé, aux sèches cheveux individuels, en passant par les cabines de douches dignes d’un bon hôtel, tout y est, tout est neuf et tout est propre !

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On rejoint alors une des salles chaudes au choix entre deux saunas finlandais et un hammam. Le premier sauna qu’on a fait était à 100°, le second à 90° et c’était tellement chaud que le bois était brulant. On y reste 10-15 minutes au moins pour réchauffer le corps et évacuer les toxines.

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Ensuite, on enchaine avec un bain froid 15-30 sec pour créer le choc thermique qui permettra l’état de grande détente.

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Pour se remettre de ces émotions, le moment de relaxation et de repos est essentiel (de toute façon on se sent tellement mou qu’il est indispensable de s’assoir !). On a le choix : à l’extérieur sur terrasse ou balcon, autour du foyer au bois, ou en intérieur. Il y a même des revues à disposition, sur fond de musique relaxante. C’est à ce moment que le corps retrouve un état normal et libère les endorphines.

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Enfin, on peut poursuivre la détente dans les bains chauds, sous les cascades et jets hydromasseurs.

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On ressort de cette séquence totalement détendu et apaisé. Quand on est prêt, on recommence ! L’idéal est de le faire 2-3 fois pour une durée de 2 à 4h. Evidement on peut poursuivre avec des soins et des massages si notre bourse le permet !

Aussi, comme nous avions bénéficié d’une promotion on a pu déguster un smootie au restaurant... en peignoir, la grande classe !

J’étais partie pour 1h30 - 2h mais on sera restées 4h ! C’était vraiment une très belle expérience et c’est certain que j’y retournerai dès que possible !

Voici la vidéo qui rend mieux que mes photos !

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site du Kinipi : http://www.kinipi.ca/fr/spa-bains-nordiques-trois-rivieres.aspx

Carte des visiteurs

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