J’y croyais à peine quand je suis tombée sur cette info : un de mes groupes préférés en concert à Montréal au centre Bell ! Pourquoi je n’y croyais pas ? Parce que Dead Can Dance s’était séparé en 1998 et avait fait une dernière tournée en 2005 en pensant renouer, mais sans succès. Cette année, ils sortent un nouvel album, Anastasis et nous offrent même une tournée mondiale !
A chaque fois que je parle de ce groupe, je suis bien désemparée à définir son style qui lui est totalement propre et reconnaissable entre mille. Vous avez sûrement vu le film Gladiator ? Et bien la musique est le fruit d’une collaboration entre Hans Zimmer et Lisa Gerrard / Brendan Perry. Leur musique est inspirée des musiques du monde, arabes, asiatiques, sud-américaines, qu’ils accompagnent de chants, tantôt plus “rock” en anglais, tantôt mélancoliques et incantatoires. Lisa a inventé sa propre langue, comme pour poser les bons sons que forment les mots, sur les bonnes notes de musique et exprimer au mieux une émotion particulière. Parfois on y entend des sonorités de sanscrit, parfois d’une langue nordique ou celte. Sur wikipédia, ils parlent d’un “esperanto de la world music” ! Bref, il faut écouter pour se faire une idée !
Voici aussi ce qu’on peut lire sur wikipédia :
Dead Can Dance, également connu sous le sigle DCD, est un groupe britannico-australien composé essentiellement de la contralto, Lisa Gerrard (née le 12 avril 1961 à Melbourne, Australie) et du baryton, Brendan Perry (né le 30 juin 1959 à Londres, Royaume-Uni). Formé en 1981 à Melbourne, le groupe s'est séparé en 1998 mais s'est reformé en 2005 pour une tournée mondiale.
Dead Can Dance a été l'un des fers de lance du label discographique indépendant britannique 4AD, avec d'autres groupes tels que Bauhaus, les Cocteau Twins, les Pixies, This Mortal Coil ou les Throwing Muses.
Les deux membres fondateurs, Brendan Perry et Lisa Gerrard, ont développé leur propre univers, évoluant de la cold wave originelle vers des musiques d'inspiration liturgiques et médiévales aux sonorités incantatoires voire magiques, puis à des emprunts de plus en plus fréquents aux musiques traditionnelles nord-africaines, sud-américaines ou asiatiques.
Et en concert, ça donne quoi ?
Alors surtout ne vous attendez pas à un show ! Ils ont très peu parlé, à peine 5 ou 6 “merci” et 3 “bonne nuit” pour toute la soirée. Peut-être parce qu’ils ne parlent pas vraiment français ? Mais ça ne veut pas dire qu’ils n’ont pas apprécié le moment qu’ils ont vécu ! Au début je trouvais ça bizarre, mais ils ont plus l’air de gens très simples et humbles, comme mal à l’aise avec la foule. Quant à elle, la foule, c’était un public conquis d’avance ! Je n’ai jamais vu un concert où les gens ont autant applaudi, crié et sifflé ! Evidement tout le monde était debout à la fin et vu qu’ils ne sont plus tout jeunes, je pensais qu’il y aurait tout au plus un seul rappel. Mais les gens ne relâchaient pas l’expression de leur bonheur et l’amplifiaient même, les obligeant à revenir sur scène, une deuxième et même une troisième fois !
En parlant de bonheur, voilà ce que j’ai ressenti : un pur moment de bonheur ! J’étais tellement heureuse et émue, autant par le fait de les voir ici au Québec alors que je les ai justement découvert lors de mon premier voyage, il y a 15 ans, que par l’émotion que génère leur musique. J’en suis ressortie plus détendue qu’après la séance thermale au Kinipi Spa ! Un moment de toute beauté, magique !
Album Into the Labyrinth, celui que j’ai découvert en premier. J’écoutais la chanson “Saldek”, en boucle !
La vidéo est longue, mais couper un morceau est vraiment difficile, les chansons ne sont pas dans des formats radio de 2min30 !
Pour finir, je suis obligée de vous parler de la première partie : le percussionniste David Kuckherman. Son instrument, le hang, a été inventé en Suisse il y a douze ans et je me demande encore pourquoi ça n’est pas plus connu ! C’est tout à fait incroyable les sons qu’il produit avec cette espèce de soucoupe voulante ! Il a aussi joué d’un tambourin comme je n’avais jamais vu ça auparavant. Un virtuose ! Ne manquez pas cette vidéo et celle-ci, mais il y en a plein d’autres sur son site internet !
Pour poursuivre, voici les articles de presse de cette soirée :
http://me.voir.ca/normand-parisien/2012/08/25/dead-can-dance-une-soiree-magique/
5 commentaires :):
J'avais oublie que Lisa Gerrard venait de Dead can dance ! :)
C'est sympa, j'aime bien mais je sais pas si j'aimerais en concert pendant 1h30 à 2h !!
je vais dire comme Sev, un concert au complet serait un peu trop long pour moi ;)
par contre, je ne sais pas si tu connais Loreena McKennitt? (elle passe en concert en septembre)
http://www.youtube.com/watch?v=-_UwU-RRqSE
nan je ne connais pas, je vais aller voir ça, merci !!
Merci pour le partage!
Il m'est arrivé d'utiliser certains morceaux de Dead Can Dance dans mes cours de contemporain.
Et le "hang" est en effet un instrument à la sonorité très belle. Je l'ai découvert ici pour la 1ère fois, lors d'une audition de "Université en spectacle".
un groupe que tu m'a fait decouvrir et dont je serais bien aller voir en concert, surtout avec toi ma ptite chichi !!!
Enregistrer un commentaire
Chouette un commentaire !! (désolée, j'ai trop de spams, alors j'ai supprimé la possibilité de commenté anonymement).