La journée commence à quelques kilomètres de notre campement, au Village Historique Acadien. Les gens, toujours très accueillants, nous permettent de garer la voiture dans un coin de pelouse à l’ombre pour y laisser Cooky chou au moins 2h30 (la visite dure en réalité 3-4h...).
Ce village est un rassemblement de maisons typiques du pays acadien, ayant réellement existées, déplacées à cet endroit pour y relater les gestes de la vie quotidienne, les coutumes acadiennes du Nouveau-Brunswick depuis la fin des déportations (la plus vieille maison date de 1773) au milieu du 20è siècle. Ce lieu est une sorte de musée vivant de l’histoire acadienne.
On se balade dans le village en commençant par les maisons les plus anciennes, sans plancher (à l’époque les gens n’était pas propriétaires et pouvaient se faire confisquer leurs terres par les anglais à n’importe quel moment ; ils ne bâtissaient donc pas des maisons faites pour durer dans un grand confort...) aux plus récentes, avec escalier en chêne massif et mobilier moderne (poêle, glacière...). Le mobilier, les objets et les métiers évoluent aussi au fil du temps. Dans chaque maison, une personne joue le rôle du véritable propriétaire, en vacant à ses occupations quotidiennes : cultiver les potagers, nourrir les bêtes, cuir le pain, teindre la laine, réparer les filets de pêche, fabriquer les balais, filer le lin et tisser sur un métier... Ils nous y racontent aussi la vie de leur personnage, leurs anecdotes... etc.
Je précise aussi que toute la visite est en français, tous les acteurs parlent sans accent (enfin avec l’accent acadien qui roule les R), alors que nous sommes en pays anglophone. Bref, j’étais un peu sceptique, mais c’était super enrichissant et vraiment agréable malgré la longueur de la visite. A chaque maison, on pensait revoir un peu la même chose que dans la précédente, mais non, c’était chaque fois plus surprenant !
On reprend ensuite la route, le long de la baie des chaleurs. Je vois sur ma carte qu’un bac à Dalhousie nous permettrait de couper la baie pour arriver un peu après le parc de Miguasha, en Gaspésie. On gagnerait une journée sur notre itinéraire, nous permettant de profiter un peu plus ailleurs sur la route. Sauf qu’on ne l’a pas trouvé ou plutôt il n’est plus en service et selon deux jeunes filles de Dalhousie “it’s a dead town” !
On termine donc cette journée tranquille à Pointe-à-la-croix où le camping dispose d’un super cadre, si l’on ne fait pas attention aux moustiques et petites mouches qui sont ici les plus coriaces que j’ai eu à rencontrer !
1 commentaires :):
Ca doit être sympa à visiter ça !
Bien le diaporama (sauf la pub, mais je suppose qu'on ne peut pas faire sans)
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Chouette un commentaire !! (désolée, j'ai trop de spams, alors j'ai supprimé la possibilité de commenté anonymement).