mardi 31 août 2010

Jour 7 : Pointe-à-la-croix > Bonaventure

Ce matin le camp est levé pour 10h ! Bon faut dire aussi qu’on a regagné une heure puisque nous revoilà au Québec, en Gaspésie !

 

Nous partons en direction de Bonaventure, où l’on doit retrouver Anass, en mission de lutte contre les feux de forêt pendant l’été. En route, nous devions nous promener au parc National de Miguasha mais les chiens y sont interdits (bienvenue au Québec...). Pas grave, j’avais prévu une autre balade au Mont Saint Joseph, à Carleton-sur-Mer, un peu plus loin. Là, rebelote, animaux interdits. Grrr... On monte quand même en voiture pour voir et finalement pas de panneaux particuliers mais un poste de péage. Ca aussi j’avoue que ça m’énerve un peu, cette manie de faire payer le moindre aménagement aux touristes. Alors il y a des sentiers et quelques panneaux d’information (et une expo de peintures dans la chapelle), mais ce qui me dérange, c’est que même si on s’en fiche des panneaux et qu’on veut pas prendre le sentier, si on veut juste voir la vue, ben on n’a pas le choix, pas d’autre chemin, faut payer. Bref, on a payé nos 5.25$ par personne et puis on est allé sur un des sentiers, histoire d’en profiter un peu plus. On avait quand même une chouette vue, du haut de ces 555m.

 

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Ensuite, on a rejoint le départ d’une autre balade sur le Mon St Joseph (pas payante cette fois !), très agréable, le long d’un cours d’eau en forêt.

 

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En passant à New Richmond on s’arrête au marché, sensé être assez important, mais le plus intéressant nous le découvrons en repartant. En longeant la baie, un Canadair (des CL 215, pour les connaisseurs...) passe devant nous, fait son demi-tour dans la baie et recharge ses cuves. Waouh, c’était déjà super, mais un deuxième s’en vient, puis nous faisons comme tout le monde, stationnement sur le bas-côté pour observer le ballet aérien des engins jaunes et rouges. Il faut dire qu’ils sont pas mal doués ces pilotes, voire même un peu kamikazes. Le pilote du 240, arrive des montagnes et descend directement dans la baie, remplit ses cuves et fait son demi-tour seulement après !

 

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Désolée ça bouge un peu les vidéos, pi des fois c’est flou, mais j’étais au zoom max !

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Après ce ballet aérien, nous poursuivons jusqu’à Bonaventure pour accueillir notre ami à son arrivée à l’aéroport. En fait son job consiste à survoler la Gaspésie, selon un itinéraire bien défini pour y repérer des départs d’incendie principalement. Et ce feu que les Canadairs étaient en train d’éteindre, était justement sa trouvaille de la veille ! Pas mal hein ? Et devinez qui on retrouve à l’aéroport ? Nos amis les CL 215 ! Encore plus impressionnants vus à terre et quand on voit la taille des engins, on réalise que ce sont effectivement de très bon pilotes ! Les canadairs étaient en train de faire le plein, alors ni une, ni deux, Anass nous organise une petite visite privée des lieux ! Vraiment sympa, merci encore, c’était drôlement chouette ! Et puis j’ai pu prendre en photo le pilote kamikaze et rencontrer la seule femme aéropointeuse du Québec ! Son job à elle, c’est de coordonner les Canadairs, de gérer l’espace aérien dans la zone d’intervention ; c’est une tour de contrôle aérienne en quelque sorte !

 

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Ils prennent l’eau juste par l’entrée en arrière des 4 grandes trappes.

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“Quand la soif t’accroche, prends une Crush !”

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Quand ils repartent, je filme leur envol... Mais, grrr... je sais pas ce que j’ai foutu, j’ai cru supprimer des vidéos ratées, mais j’ai effacé les bonnes !! Ahhh, trop dégoûtée...

 

Alors on rentre se remonter le moral (ok j’exagère un peu...) autour d’un bon souper (ici, on dîne à midi et on soupe le soir) de fruits de mer : homard, morue, brochette de saumon... miam !

dimanche 29 août 2010

Jour 6 : Caraquet > Pointe-à-la-Croix

La journée commence à quelques kilomètres de notre campement, au Village Historique Acadien. Les gens, toujours très accueillants, nous permettent de garer la voiture dans un coin de pelouse à l’ombre pour y laisser Cooky chou au moins 2h30 (la visite dure en réalité 3-4h...).

 

Ce village est un rassemblement de maisons typiques du pays acadien, ayant réellement existées, déplacées à cet endroit pour y relater les gestes de la vie quotidienne, les coutumes acadiennes du Nouveau-Brunswick depuis la fin des déportations (la plus vieille maison date de 1773) au milieu du 20è siècle. Ce lieu est une sorte de musée vivant de l’histoire acadienne.

 

On se balade dans le village en commençant par les maisons les plus anciennes, sans plancher (à l’époque les gens n’était pas propriétaires et pouvaient se faire confisquer leurs terres par les anglais à n’importe quel moment ; ils ne bâtissaient donc pas des maisons faites pour durer dans un grand confort...) aux plus récentes, avec escalier en chêne massif et mobilier moderne (poêle, glacière...). Le mobilier, les objets et les métiers évoluent aussi au fil du temps. Dans chaque maison, une personne joue le rôle du véritable propriétaire, en vacant à ses occupations quotidiennes : cultiver les potagers, nourrir les bêtes, cuir le pain, teindre la laine, réparer les filets de pêche, fabriquer les balais, filer le lin et tisser sur un métier... Ils nous y racontent aussi la vie de leur personnage, leurs anecdotes... etc.

 

 

Je précise aussi que toute la visite est en français, tous les acteurs parlent sans accent (enfin avec l’accent acadien qui roule les R), alors que nous sommes en pays anglophone. Bref, j’étais un peu sceptique, mais c’était super enrichissant et vraiment agréable malgré la longueur de la visite. A chaque maison, on pensait revoir un peu la même chose que dans la précédente, mais non, c’était chaque fois plus surprenant !

 

 

On reprend ensuite la route, le long de la baie des chaleurs. Je vois sur ma carte qu’un bac à Dalhousie nous permettrait de couper la baie pour arriver un peu après le parc de Miguasha, en Gaspésie. On gagnerait une journée sur notre itinéraire, nous permettant de profiter un peu plus ailleurs sur la route. Sauf qu’on ne l’a pas trouvé ou plutôt il n’est plus en service et selon deux jeunes filles de Dalhousie “it’s a dead town” !

 

 

P1010500 pointe à la croixOn termine donc cette journée tranquille à Pointe-à-la-croix où le camping dispose d’un super cadre, si l’on ne fait pas attention aux moustiques et petites mouches qui sont ici les plus coriaces que j’ai eu à rencontrer !

jeudi 26 août 2010

Jour 5 : Saint-Louis-de-Kent > Bertrand, en plein pays Acadien !

En fait nous sommes arrivés sur la côte acadienne, juste à côté du Parc National de Kouchibougac. Comme tous les parcs au Nouveau-Brunswick, les chiens y sont bienvenus, du moment qu’ils sont tenus en laisse, évidement. J’avais donc repéré une petite balade, une boucle de 3.5km qui longe un ruisseau puis la lagune de Kouchibougac. Là, je fais une pause pour signaler que les chemins sont nombreux et très clairs, de façon générale, mais très mal indiqués, pas du tout balisés et sans carte.  Il y avait donc bien un panneau sur la route qui indiquait qu’un sentier passait là, mais trois choix de départ et aucune indication. Evidement on s’est trompé, mais on s’en est vite rendu compte. On est donc retourné au parking et là, deux jeunes revenaient de notre sentier... avec un foufou chocolat !

 

 

 

Après vingt bonnes minutes de jeux, nous prenons le bon sentier cette fois, en sous bois, avec de superbes vues sur la lagune. C’est une balade durant laquelle avec un peu de chance on aurait pu croiser des animaux, mais à part ces &#! de moustiques, on n’a pas rencontré grand monde... et à vrai dire, j’aurais pas été rassurée face à un ours (pour mon chien, je précise !)

 

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Le passage d’un ours, amateur de miel...

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C’est une belle journée qui a commencé, alors nous poursuivons, direction un autre “bout du monde”, l’île Miscou, petite lande terre au bout de la péninsule acadienne, à l’entrée de la Baie des Chaleurs. Ici, l’Acadie fière de ses origines affichent ses couleurs. Les maisons sont décorées de rubans, drapeaux, petits personnages...

 

C’est l’occasion de vous raconter l’histoire de ce pays, assez méconnue finalement, alors que les Acadiens sont nos cousins et défendent depuis toujours, comme les Québécois, leurs origines, leur langue et leur culture, au prix de bien des sacrifices et bien plus que nous...

 L’Acadie n’a pas de frontières réellement définies, car elle est le fruit de la déportation des colons français installés dans la Baie de Fundy, alors colonie française depuis 1604. Ici, les colons, originaires principalement de l’ouest de la France (les tous premiers colons sont partis du Havre !), partageaient leurs terres et leur culture avec les indiens Micmacs et Malecites.

 

Cette grande déportation restée gravée dans la mémoire de tous les Acadiens. De 1755 à 1763, la plus grande partie du peuple acadien a été déportée dans les colonies américaines, en Angleterre et en France. Exilés ou fugitifs, les Acadiens ont traversé une longue période d'errance à la recherche d'une nouvelle terre d'accueil. Les survivants de cette calamité l'ont qualifiée de «grand dérangement».

 

Pour en savoir plus, ce site, relate l’histoire de l’Acadie et c’est vraiment très intéressant : lisez ces pages Le Grand Dérangement

 

 

 

Le chemin vers l’île Miscou semble interminable, les îles n’étant joignables que par une seule route et des ponts... en travaux.

 

A shipaggan, les bateaux de pêche sont au port. On sent que la mer est proche...

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La route se termine au phare de l’île Miscou, en cul-de-sac, nous avons vraiment cette impression de bout du monde. Ici tout est calme, la plage est magnifique, la vue infinie ; comme c’est bon de sentir, le sable, les galets, la mer...

 


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La soirée est très belle, nous poursuivons jusqu’à Caraquet, puis Bertrand, juste à côté, où nous trouvons notre camping, avec piscine, toboggan, restaurant, épicerie et des sanitaires propres !

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Bonne nuit les petits. Le marchand de sable est passé...

Carte des visiteurs

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