Après une belle grasse matinée, le soleil déjà bien chaud nous réveille un peu après 9h ; une journée tranquille débute. Nous levons le camp vers 12h30, sans finalement repasser voir la marée haute à Hopewell Rocks, plus le temps !
Nous partons donc pour Moncton, jolie ville qui semble bien animée et où l’attrait principal est “la côte magnétique”. Encore un attrape-touristes ??? Pas tout à fait car l’affaire est bien curieuse...
Figurez-vous que l’on arrive, en voiture, en haut d’une petite côte. Nous la descendons, puis en bas, passons sur la file de gauche et arrêtons. Là, il suffit de mettre l’embrayage au point mort et de relâcher les freins pour voir la voiture remonter la côte toute seule ! Amazing ! Awesome ! Laughing ! Les adjectifs ne manquent pas pour décrire cette expérience. Nous repartons pour un second tour pour comprendre ce phénomène qui défie la logique ! Même constat : sans marche arrière, la voiture remonte toute seule... Certains, comme ce pick-up qui traîne une roulotte, tentent même l’ascension en marche avant et la magie opère aussi ! Voyez sur la vidéo que les voitures de gauche n’ont pas leurs feux de marche arrière !
Bon descendons voir de quoi il en retourne, car évidement il n’y a pas de magnétisme, ni de gourou là-dessous ! Tout juste un petit Houdini ou un Copperfield caché sous l’asphalte, peut-être ???
Bon aller, j’explique “le truc” pour ceux qui n’auraient pas trouvé !
Alors en fait, on part bien en haut d’une petite côte, que l’on descend... en partie. Car en face, il y a aussi une pente, mais qui, elle, remonte. L’endroit est donc une sorte de cuvette et surtout une belle illusion d’optique. En réalité, la côte que l’on descend est juste la petite bosse du début, ensuite on est dans la fin de la pente descendante d’en face, presque un faux-plat mais que l’on ne perçoit pas puisqu’il y a cette première bosse et qu’en face on voit la pente plus directe avec l’impression d’une cuvette. Celle-ci en réalité se prolonge sans qu’on le perçoive réellement, même en voiture.
Une fois arrivés “en bas”, finalement on est sur la fin de la pente d’en face : la légère déclivité + le poids de la voiture suffisent à lui faire prendre un peu de vitesse pour s’élancer jusqu’en haut et finalement même, remonter la petite bosse du départ (bien réelle, elle !).
Après ces évènements, nous allons remonter la côte acadienne (en marche avant cette fois !), en commençant par les plages de Shédiac. Ici, les eaux sont réputées parmi le plus chaudes, mais le temps se gâte et nous laissons cette attraction aux jeunes du coin. Même à 5000km les jeux sont les mêmes : 1, 2, 3, et hop on saute du haut de la digue ! Deux jeunes filles nous assurent en grelottant que l’eau est bonne, tout en se jouant de considérations linguistiques, mélangeant allégrement français et anglais. C’est marrant et encore une fois on constate que les gens d’ici sont vraiment cools !
Avant de partir, je photographie LE homard de Shédiac et habille Cooky aux couleurs de l’Acadie, car dans 4 jours c’est la fête du pays !
Ce soir, on choisit un camping 4* ! Les emplacements sont entièrement abrités d’épinettes (et c’est très sombre la nuit...). Bon et voyez donc, il y a un crochet à l’entrée des salles de bain, de la buanderie et du local vaisselle pour... le chien ! Ca c’est tip top, le détail qui fait tout ! humm...
Aïe, aïe, aïe les moustiques ! Vite du OFF !!
6 commentaires :):
Le démarrage en côte, épreuve sympathique du permis de conduire
Rigolote cette attraction touristique.
amusant !
ce phénomène d'illusion d'optique, je l'ai déjà rencontré dans un film. la voiture garée à proximité d'un passage à niveau en pleine forêt, se retrouvait sur la ligne de chemin de fer mais je ne me souviens plus du titre
Marrant ce magnétisme :)
Pas mal le gros homard aussi !
Pour le côté historique, on nous a donné un petit papier explicatif : les premiers à s'en être rendus compte, c'était les paysans, vers 1800, car il arrivait que les charettes viennent butter sur le jarrets des chevaux dans la côte. Ca faisait parti du folklore local jusquà ce qu'un journaliste du Saint John Telegraph, en entende parler aussi et vienne à Moncton en 1933 afin d'observer le mystère et de l'officialiser.
Ils ont alors essayé toutes les collines du coin, en vain, avant de faire une petite pause avant leur voyage de retour. Et c'est là, alors que leur Ford Cabriolet 1931 était arrêtée et au neutre, qu'elle se mit à remonter la colline toute seule...
Coucou Sylvie.
J'ai pris, enfin !, le temps de lire entièrement ton blog. Un vrai bonheur ! Tu, ou plutôt, vous avez vraiment l'air de vous éclater ! c super à lire.
Bon voyage ! Bises et à bientôt pour tes nouvelles aventures.
Enregistrer un commentaire
Chouette un commentaire !! (désolée, j'ai trop de spams, alors j'ai supprimé la possibilité de commenté anonymement).