Aujourd’hui encore nous avons eu droit à un temps magnifique et en plus j’étais en congés ! Paré d’un arc-en-ciel parfaitement rond, comme une aura, le soleil a réchauffé l’air toute la journée et nous a consolé du printemps que l’on croyait voir venir et qui devra bien se faire encore attendre.
La semaine dernière, il faisait doux et beau, la neige fondait à vue d’œil et d’ailleurs je voulais prendre des photos pour vous montrer aussi les mauvais côtés de l’hiver : la neige sale (non pas à cause de la pollution mais plutôt à cause du sable et du sel) et la slush. Mais il y a aussi les petits plaisirs, comme celui de faire craquer la glace qui se reforme chaque nuit et se fragilise un peu plus chaque fois que la neige fond en-dessous, le jour (je ne sais pas si c’est clair mon affaire, faudrait que je filme ça ! Mais en bref, c’est bon comme de faire claquer les bulles du papier à bulles !).
Puis, vendredi dernier, alors qu’elle était annoncée depuis le matin, c’est le soir, qu’elle s’est tapie doucement dans la nuit. A la faveur des faibles lueurs des lampadaires de la ville, elle dépose délicatement sur les maisons, les arbres et les rues, sans distinction, ses cristaux douillets et étincelants, comme par magie, comme au début de l’hiver, comme dans nos souvenirs d’enfants...
Mais cette fois, c’est de la vraie neige ! De la “neige à Bonhomme”, la première de l’hiver ! Elle colle aux murs et aux rambardes, elle s’amasse et se tasse. En rentrant de notre “souper de filles, je ne résiste pas : je commence par une petite boule, je la roule, elle s’arrondit et puis roule et grossit encore. Elle descend ainsi l’allée, puis part à droite dans la rue. On ne l’arrête plus, elle s’enroule, enfle et gonfle, mais bien vite aussi, s’alourdit, se fatigue et s’essouffle. La voilà rendue au coin de l’entrée du stationnement, la pente est plus raide, parviendra t-elle à revenir à la maison ? Le passage est obstrué par une voiture, elle aurait peut-être du moins manger en partant, mais elle se fraye un chemin quand même ! Reste à se hisser en haut du tas de neige devant la porte patio, comme un trophée récompensant ce marathon des neiges. Et voilà, la base du bonhomme est en place, on peut rentrer se coucher !
Suite à cette belle bordée de neige, mon envie de me balader en forêt sans caler et sans être obligée de suivre les chemins, reprend vie. Je voulais donc acheter des raquettes “de base”, d’occasion ou pour 30-40$ max. Mais ça ne se trouve pas, à part peut-être en été. Alors je suis retournée voir les promos en cours et après moultes hésitations, je me suis décidée à y mettre un bon rapport qualité/prix. Le ventre et la tête du bonhomme attendront, car me voilà équipée !
Au départ, j’ai l’impression de marcher un peu bizarrement, les pattes écartées mais finalement, c’est vraiment adapté. On avance bien mieux et on cale pas. Et puis, mine de rien, ça fait une séance cardio sans y penser !
Bon tout ça pour bavarder au lieu de juste mettre les dernières photos en vrac. Aujourd’hui, donc, il faisait super beau, mais je n’avais pas le temps de chausser les raquettes, alors voici des photos du quartier prises cette semaine. J’ai mis les commentaires sous les photos.
J’avais oublié la vidéo
1. Je me mouche toute l’année : allergique à la poussière, à certains pollens, aux senteurs fortes genres parfums et à la fumée de cigarette. Bon tout ça c’était passé, mais arrivée au Québec, je me suis découverte allergique à la climatisation ! Et évidement, là où je travaille, ya la clim, le chauffage, etc... En fait, le point commun de tout ça reste la poussière ventilée par divers systèmes. Bref, trouver des bons mouchoirs m’est indispensable.
2. En arrivant au Québec, une fois mon stock de Kleenex français épuisé, je m’en vais magasiner local. Dès le départ, ça partait mal : je retrouve pas la marque Kleenex, mais pire, ils ne font que des boîtes de mouchoirs ! Vous savez la grosse boîte avec le trou dessus d’où on tire un mouchoir à la fois ? La boîte qu’on met pas dans la poche quoi ! Qu’est-ce que c’est que ce pays où la plupart des enfants sont pourtant allergiques à tout et n’importe quoi, qui n’a pas de mouchoirs en papier en format pocket ???
4. Puisque l’A-D-A-P-T-A-T-I-O-N est le maître-mot de la réussite de notre expatriation, je finis par en trouver des “corrects”, je retrouve la marque Kleenex, mais avec des mouchoirs différents, “adapté au marché local des nez-qui-ne-se-mouchent-pas-toute-l’année-ou-qui-n’ont-tout-simplement-jamais-connu-mieux” et puis finalement, je m’habitue aussi aux boîtes à mouchoirs (qui reviennent vraiment moins chères que les paquets) et aux “2-3 épaisseurs”.
Et bref, ce jeu a des moments spéciaux, un peu comme les gros lots du loto à des dates particulières. En ce moment c’est la “spécial Gala, édition soleil” ! Elle nous fait rêver de soleil, de cocotiers, de vacances avec des beaux lots à la clé, tous échangeables en argent !