Encore une autre visite à Québec pour une exposition cette fois, la fameuse exposition Titanic qui tourne dans le monde entier. Celle avec les vrais objets du Titanic et la vraie histoire, comme ils disent.
Et en effet, c’est vraiment étrange de se retrouver face à l’accoudoir d’un banc, une paire de bretelles et un col de chemise ou encore des billets et cartes postales parfaitement conservés. A notre arrivée, une carte d’embarquement nous est remise, nous entrons dans la peau d’un véritable passager du Titanic. Me voilà donc Dr Alice Leader, 49 ans, originaire de New York, de retour de vacances en Europe, passagère de la cabine D-17 de première classe. J’embarque le 10 avril 1912 à Southampton.
L’exposition présente donc les réels objets remontés des 3843m du fond de l’océan Atlantique. “Ensemble, les décors, les objets récupérés, les photos de l’époque et les témoignages des rescapés racontent l’épopée de ce chef-d’œuvre de la technologie du début du XXe siècle, la tragédie en mer, ainsi que les exploits scientifiques accomplis pour localiser l’épave et effectuer les expéditions de repêchage.”
On peut même toucher un morceau de la coque du navire !
Parmi les objets et décors, on y découvre les cabines et la vaisselle spécifique à chaque classe, mais aussi des malles, une maquette, des photos des passagers et témoignages de survivants. Le plus troublant reste sûrement la lecture de certains destins. En effet, en raison d’une grève des mineurs, nombre de navires n’ont pu appareiller et leur passagers ont été envoyés sur le Titanic. La plupart étaient même heureux de ce hasard car celui-ci était évidement plus luxueux et les services de meilleure qualité. (A l’époque il fallait débourser quelques 740 $ pour une cabine de première classe, soit 4700 $ actuels, si je me souviens bien ! Les troisièmes classes ne coûtaient qu’une trentaine de dollars mais pour une qualité équivalente à la seconde classe sur d’autres navires.).
Et puis à la fin, les noms des 2228 passagers et membres d’équipages sont inscrits sur un panneau, les rescapés (705) et les victimes (1523), pour leur rendre hommage... J’étais dans la peau d’Alice Leader, qui a survécu.
Bien qu’un peu monotone dans sa présentation, c’est une exposition qui vaut évidement le détour et ne laisse personne indifférent. Les photos y étaient interdites alors voici juste la carte d’embarquement.
2 commentaires :):
Mais on l'a vue cette exposition à Paris !!!!
ah tu l'as vu toi ? et alors t'en as pensé quoi ?
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Chouette un commentaire !! (désolée, j'ai trop de spams, alors j'ai supprimé la possibilité de commenté anonymement).