samedi 28 janvier 2012

La balade du samedi

Avec des beaux samedis comme ceux-là, ça risque de devenir ma petite routine : habits de cosmonaute, collier et longe pour le chien et c’est parti pour la balade du samedi midi !

Cette fois, je suis allée explorer, en version hiver, un petit boisé de l’autre côté du boulevard des Forges, qui débouche... sur les terrains du golf Ki-8-eb ! Le chemin part d’un petit parc de jeux pour enfants et longe l’usine de filtration. Il se poursuit en arrière des habitations. Les 20 cm de neige tombés hier ont rendu le sentier un peu fragile, genre tu te demandes à chaque pas jusqu’où tu vas t’enfoncer ! A un embranchement on a le choix, entre le chemin simple qui débouche en haut du golf et celui qui descend vers la rivière St Maurice. Ca ne faisait que vingt minutes qu’on marchaient et comme sur ce deuxième sentier il y avait des traces de raquettes, j’ai pris le chemin inconnu : à l’aventure ! Et là, on débouche sur les magnifiques terrains de golf en bord de rivière. C’était pile ce que je voulais et que je me doutais de découvrir depuis cet été (sauf qu’en plein été, arriver avec le chien au milieu des terrains de golf, je ne le sentais pas trop !)

Sans raquettes, c’était assez fatiguant, mais c’est bon pour la santé ! Un vrai petit régal cette balade, ça a fait ma journée ! Normalement j’avais prévu d’aller (enfin) skier, en soirée, mais je suis rentrée épuisée (1h45 de marche dans la neige !) et je remets donc ça encore à la prochaine accalmie météo-boulot !

Bonne fin de semaine à tous !

mercredi 25 janvier 2012

Regarder la télé tue

Je relaie un article que mon père a trouvé sur internet et qui est vraiment éloquent. Un peu long, il vaut vraiment la peine de le lire en entier. L’auteur y résume un livre intitulé “TV lobotomie”, paru en 2011.

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Résultat représentatif d’une étude allemande sur 2000 élèves de 5-6 ans, à qui il était simplement demandé de dessiner un bonhomme (p. 136).

En conclusion, « la petite lucarne ne rend pas les enfants patemment débiles ou visiblement crétins, mais elle empêche assurément le déploiement optimal des fonctions cérébrales. Tous les champs sont touchés, de l’intelligence à l’imagination, en passant par le langage, la lecture, l’attention et la motricité.” (p.136)

Lien vers l’article : http://snovae.free.fr/spip.php?article313

Ma petite expérience personnelle à ce sujet est qu’à chaque fois que j’ai été contrainte à vivre sans télé, cela s’est avéré plutôt libérateur. La télé ne me manquait pas vraiment, je vivais très bien sans. Quoique je me retrouvais parfois avec des journées trop longues, le tout étant de trouver d’autres choses à faire !

Quand la télé m’était de nouveau offerte, le réflexe est de s’assoir dans le canapé et de l’allumer. Ensuite on zappe jusqu’à trouver une émission potable qui finit souvent juste en une émission divertissante qui ne demande pas grand effort. Après tout, on pourrait répondre que c’est ce qu’on lui demande dans ces moments là, alors qu’il y a bien d’autres activités relaxantes qui nous seraient pourtant bien plus profitables : une balade, préparer un bon repas, même lire un magazine ou téléphoner à une amie. Je trouve que la télé me rend fainéante.

Par contre je vois bien que quand la télé est allumée en continu, je me sens comme oppressée par ce brouahaha constant. On n’a pas envie de l’écouter mais sa présence est plus forte, elle prend toute la place. On peut tous trouver des exemples illustrant ce qui est décrit dans l’article et le livre. Par exemple, j’adore regarder les émissions de décoration. On peut se dire que c’est un poil instructif et que “ça nous donne des idées”. Mais en réfléchissant bien, quand j’essaie d’imaginer l’aménagement d’une pièce après avoir vue une émission, quand j’essaie de trouver mes idées, je sens mon cerveau comme bloqué sur les images que j’ai en-tête, non productif. Si j’avais lu un magazine de déco, à la place, en le lisant mon cerveau aurait déjà été en action, mettant des images sur ce qu’il lisait et développant ses propres idées. C’est comme si la télé m’empêchait de réfléchir.

Il y a aussi le côté pervers de la télé qu’on allume : on enchaîne les émissions et les heures défilent comme ça sans s’en apercevoir. Je me rends compte qu’on a du mal à dire “STOP, on en a assez vu pour aujourd’hui, on éteint et on fait autre chose”. A vrai dire, c’est la même chose avec internet. Affaire à suivre et à méditer...

Et vous, quel est votre regard sur votre vie télévisuelle ?

dimanche 22 janvier 2012

Mauvais départ

On dirait que je démarre mal l’année 2012... Je dois pas trop me plaindre non plus, je suis en très bonne santé habituellement. Mais voilà, qu’hier il y avait un beau soleil et juste -13°. Il n’en faut pas plus pour qu’au levé du lit, je n’ai qu’une hâte : aller me promener dans la neige avec mon pitou !

Le chemin, cette fois, n’avait pas encore été emprunté, ni par les motoneigistes, ni par les randonneurs en raquettes. C’était comme une séance cardio d’une heure, avec de la neige au moins jusqu’à mi-mollets à chaque pas et même le dessus un peu glacé. Pas un bruit, personne à l’horizon, comme j’aime cette impression d’être seule au monde ! J’adore marcher sans but ni direction précise. C’est Cooky qui décide du chemin et je n’aime rien de plus que de découvrir un nouvel endroit, si possible émouvant.

On a marché dans la neige une bonne demi-heure et puis on est revenu par le boulevard des Forges. Faudra que je trouve un autre chemin la prochaine fois car il n’y a pas de trottoir. Enfin, la prochaine fois, je vais retourner dans un autre boisée au-dessus de la rivière. J’ai hâte de voir ça l’hiver...

Sauf que ces jolies balades se paient ! Habillée en cosmonaute pour faire du cardio, ça donne vite chaud ! Alors j’enlève ma capuche, je la remets, j’enlève mes gants, j’ouvre un peu ma veste, je remets tout car je sais que ce n’est pas bon, mais trop tard ! Le vieux bonhomme hiver m’a pognée ! Me voilà le nez en fleur à frissonner par 21° dans la maison et à même pas avoir faim en faisant les courses !

C’est pas grand chose, une bonne crève, mais je me demande ce que me réserve 2012 avec ce mauvais départ... Ah oui c’est vrai : la fin du monde !

mardi 17 janvier 2012

Comité Girl Power puissance² !

Il claque le nom de notre comité ! Mais comme je suis plutôt partisane du nous-sommes-au-Québec-faisons-un-effort-pour-parler-français, j’aimerais le rebaptiser : souper de filles, soirées moules, hum... bon je ne suis pas très inspirée finalement, alors les idées sont les bienvenues !

Le plus important n’est pas là, me direz-vous, mais qu’est-ce que c’est que ce comité ? Non ce n’est pas un groupuscule obscure, quoique..., mais juste des expatriées françaises et belge, qui par blogs interposés et surtout par l’entremise de notre super héros national SupaKat, se sont retrouvées pour une deuxième soirée !

A la base, Anne avait gagné un souper de fête grâce à ses achats chez IGA : dinde, patates, canneberges, plateau de fromage (le luxe !) et un dessert je crois, qu’elle voulait généreusement partager avec nous. Evidement, comme on est des supers nanas, très demandées et trop occupées on n’est pas parvenues à le déguster durant les fêtes. Qu’à cela ne tienne, elle a pu faire plaisir à d’autres et ce n’était que partie remise !

Quelques semaines plus tard, des légumes, de la salade, de la viande en dés, du vermicelle de riz, des feuilles de riz, trois délicieuses sauces, des pics, du bouillon, du bon vin et une marmite : voici la fondue chinoise !

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Une belle découverte pour ce repas, très simple à préparer, sympa à déguster et qui ne laisse pas la bedaine toute gonflée ! Quoique, avec l’apéritif (le fameux cocktail de Carolina : Guacamole, chips et crudités) et le dessert (un galette, euh... deux galettes pour deux Reines, Mélanie et Kathy !), j’avoue que j’étais bien serrée !

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Merci les filles pour cette super soirée ! On se refait ça quand vous voulez !

Bon maintenant, il faut éliminer ! C’est ma résolution du début de l’année et donc pour m’aider dans ce défi santé, je me suis inscrite à un cours d’Aérobie brûle-calories ! La suite au prochain article !

lundi 16 janvier 2012

Pour Kathy

Le hasard a fait que j’ai rencontré une française, ici, à Trois-Rivières, originaire de la région d’Albi, mais dont la ville préférée en France, n’est autre qu’Etretat !

Alors, juste pour toi, j’ai retrouvé les quelques photos que j’ai sur cet ordi et je t’ai fait un album ! J’y ai mis aussi des photos de St Jouin-Bruneval et Le Tilleul, communes qui sont situées juste au sud d’Etretat. Il y a là, une valleuse accessible uniquement à pied, qui mène à la mer en creusant son chemin dans la falaise. C’était mon petit paradis, j’adorais aller m’y promener avec Cooky (lui il se baignait !), et si tu en as l’occasion, ne manque pas cette balade !

 

NB. Je pense que les photos d’Etretat (les dernières... euh enfin les premières, car finalement les dernières sont les premières !) sont celles de mon père Sourire J’en avais plein d’autres, mais je ne sais pas ce qu’elles sont devenues... Ou alors c’était encore des photos “papier”, c’est fort possible, vu notre grand âge !!

NB2. Cooky, il n’avait que 6 mois...

Pour ceux qui ne connaissent pas ce lieu, c’est ici qu’Arsène Lupin, le gentleman cambrioleur, cachait son butin, dans l’aiguille creuse, cet éperon rocheux juste à côté de l’arche. Et puis, à gauche de l’arche, vous voyez un trou dans la falaise, en bas, là où il y a la mer. Lorsque la marée est basse, on emprunte ce passage sous la falaise pour passer de l’autre côté, sur une autre plage ! C’est pas cool Etretat ?

dimanche 15 janvier 2012

Même pas froid /2

Et après, une bonne sieste !

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Même pas froid !

-24° ressenti -32° pour cette nuit et demain matin !

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vendredi 13 janvier 2012

J’aime la neige...

... mais là j’ai eu les doigts gelés !

De la neige pour vrai !

Youhou ! une vraie brodée de neige ! La première vraie bordée de cet hiver : il était temps ! Ok il a quand même un peu neigé, mais rien d’extraordinaire jusqu’à présent, à peine 10 cm cumulés et pas de vraie bonne averse de neige. Que là, j’ai enfin le sourire aux lèvres car j’aime quand les éléments s’animent. La neige tombe en masse, comme des trombes d’eau cotonneuses. Les flocons n’ont pas le temps de voltiger qu’ils sont déjà collés au manteau douillet qui s’épaissit. Chouette ! Je vais pouvoir aller skier, faire un bonhomme de neige devant la maison et découvrir mon nouveau quartier, comme si j’avais emménagé dans un “quartier d’hiver” !

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NB. J’ai jamais vu mon baromètre aussi bas. L’aiguille a fait un angle droit par rapport à la normale ! En même temps je sais pas s’il est bien réglé de base...

jeudi 12 janvier 2012

Comment prolonger mon permis de travail ?

Après des heures passées sur internet, la situation se démêle ! Prêts pour le roman administratif du jour ?

Pour résumer du début, j’ai épuisé les solutions faciles pour obtenir un permis de travail, à savoir les programmes issus des accords entre la France et la Canada ou la France et le Québec. En réalité, il y a bien d’autres programmes, mais ils ne collent pas à ma situation. Par exemple, si je voulais travailler dans le Nord, ou si j’avais des compétences en médecines (tu m’étonnes !), etc. Donc jusqu’à présent mes avantages étaient d’être jeune et française.

Maintenant pour pouvoir prolonger mon séjour en tant que travailleur temporaire, dans l’attente de l’obtention de ma Résidence Permanente, je n’ai plus que la solution classique, le PTET : Programme des Travailleurs Etrangers Temporaires. Là, c’est le même circuit que l’on fasse une nouvelle demande ou qu’on prolonge (à condition d’avoir respecté tes obligations et de ne pas avoir continué à travailler au-delà de la date autorisée sur ton permis).

Ca se passe en deux temps : d’abord il faut que l’employeur fasse évaluer son offre d'emploi conduisant à un avis relatif au marché du travail (AMT) auprès de Ressources Humaines et Développement des Compétences Canada (RHDCC)/Service Canada. Autrement dit, Service Canada va étudier si le fait de proposer cette offre à des travailleurs étrangers aura une influence plutôt positive ou négative sur le marché du travail local, voir même national. Ensuite, avec un avis favorable, je pourrai faire ma demande de permis de travail.

Pour demander cet avis, il y a évidement un dossier à remplir, expliquant les démarches que l’employeur a fait pour trouver une main d’œuvre locale de citoyens ou résidents permanents. Dans le cas de mon poste, j’ai un peu plus de chance, car c’est un niveau de compétences élevé et donc l’employeur doit montrer qu’il a fait un minimum d’efforts (juste d’avoir publié l’offre d’emploi sur un site d’annonces reconnu).

Seulement c’est pas gagné car dans la pratique, mon employeur n’est pas en plein recrutement pour combler mon poste ! Et puis, personne n’étant irremplaçable, même si le poste que j’occupe est classé “prioritaire” dans la Classification Nationale de Professions (CNP), en cherchant bien, il trouverait quelqu’un localement.

Rendue là, je désespère un peu, car arrivée tout en bas d’une autre page ils annoncent enfin que pour les travailleurs du Québec ce n’est pas Service Canada qui étudiera la demande, mais le MICC (Ministère de l’Immigration et des Communautés Culturelles), donc le Québec ! Les démarches sont un peu différentes, genre : “publié votre offre d'emploi dans le site Placement en ligne d'Emploi Québec durant un minimum de 14 jours civils au cours des trois mois précédant la présentation d'une demande d'AMT” et faire une Demande de certificat d'acceptation (DCA) au MICC afin d'obtenir le certificat d'acceptation, étape supplémentaire pour l’employeur avec honoraires... Bouhh que c’est compliqué !

Mais ! Car, oui, il y a un mais dans mon histoire à rallonge, sinon je ne l’aurais pas faite durer comme ça ! Il y a aussi un paragraphe qui dit que “Des exceptions aux normes minimales en matière de recrutement peuvent être appliquées dans certaines situations”. Là je clique sur le lien : il concerne des professions particulières comme “universitaire”, “professions des médias numériques” ou encore “danseur exotique” ! Et...

Catégorie : Certificat de sélection du Québec

Description : Les employeurs qui prévoient embaucher un ressortissant étranger qui a été choisi par le Québec comme première étape en vue de l’obtention de sa résidence permanente et qui a reçu le Certificat de sélection du Québec.

Exception :Il n’est pas nécessaire d’entamer un processus de recrutement.

Applicabilité : Au Québec seulement

Eh ! Ben c’est tout moi ça ! Donc finalement, pas besoin d’embêter mon employeur, de démêler les démarches entre le fédéral et le provincial, j’ai plus qu’à finir de compléter mon dossier en ligne !

Oui, car l’autre bonne nouvelle c’est que cette fois, ça se fait en ligne et c’est bien fait : on répond aux questions une par une, comme dans un questionnaire en ligne. C’est automatiquement sauvegardé et on doit même, par sécurité, se reconnecter toutes les 25 minutes. Il me reste à scanner mes docs pour les joindre électroniquement et à payer les frais (juste 150$ cette fois, non remboursable évidemment !).

Croisons les doigts pour que ça soit effectivement aussi simple ! Comme quoi, il faut prendre le temps de chercher, lire, se renseigner ! On s’en redonne des nouvelles d’ici un bon mois (le délais annoncé est de 35-45 jours).

mercredi 11 janvier 2012

Petite balade enneigée et ensoleillée

Le quartier où nous sommes fait partie des quartiers qui étendent les limites de la ville. Je veux dire que les rues se prolongent au fur et à mesure que les maisons se construisent. Et elles poussent comme des champignons, l’immobilier n’est pas en crise !

Quand nous sommes arrivées, en juillet dernier, il y avait un bloc en construction. Un mois après à peine, c’était celui d’en face qui s’élevait. Entre deux, il y avait un terrain vague qui communiquait avec une zone non construite car elle est en-dessous des lignes à haute-tension (encore que, il y a une autre place dans la ville, où un nouveau lotissement sort de terre pile en dessous des mêmes lignes !). Tous ces nouveaux logements se construisent en fait sur des zones humides et même marécageuses. Cooky en avait fait la mauvaise expérience : on avait traversé cette grande zone pour rejoindre un boisé et au retour par un autre côté, il s’était complètement embourbé (voir photo ici).

Bref, voilà, que le terrain vague, tout aussi humide, est maintenant loti de deux autres blocs, presque finis. Au bout de cette rue, un petit boisé bordé par une mini rivière qui humidifie toute la zone, si bien que l’été c’est trop boueux pour s’y promener. Le printemps et l’automne aussi d’ailleurs. J’attendais donc que le froid gèle tout ça et que la neige recouvre les lieux pour pouvoir passer. C’est chose faite, voici une promenade qui change le parcours quotidien de la balade du pitou ! Et sous le soleil en plus !

mardi 10 janvier 2012

Solutions locales pour un désordre global

Dans la série “Mes combats”, je voudrais vous faire partager ce film. Après l’avoir vu vous ne pourrez pu penser que nous ne pouvons rien faire pour que ça change. Je préfère vous copiez les mots de la réalisatrice que de reformuler maladroitement...

"Les films d'alertes et catastrophistes ont été tournés, ils ont eu leur utilité, mais maintenant il faut montrer qu'il existe des solutions, faire entendre les réflexions des paysans, des philosophes et économistes qui, tout en expliquant pourquoi notre modèle de société s'est embourbé dans la crise écologique, financière et politique que nous connaissons, inventent et expérimentent des alternatives." Coline Serreau.

J'ai voulu que la parole soit portée autant par les théoriciens et ténors des différents mouvements que par les paysans et les petites gens qui sont les vrais acteurs et inventeurs des changements.
Je ne voulais pas faire un film qui culpabilise et déprime les gens.
En ce moment, chacun se débrouille comme il peut dans cette société malade et, pour la majorité des gens, la question de la survie économique se pose tous les jours : comment vais-je payer mon loyer, trouver un travail ou ne pas me faire licencier, payer les études de mes enfants, manger sainement sans me ruiner, aurai-je une retraite ? Nous avons la responsabilité de changer de système, oui, mais responsabilité n'est pas culpabilité.
Il fallait d'abord mettre des mots vrais sur les chimères dont on nous berce : la réalité c'est qu'un petit nombre concentre chaque jour plus de richesses dans ses mains, tandis que la majorité s'appauvrit inexorablement. Et les problèmes écologiques sont la conséquence de cette organisation de la société qui valorise l'exploitation, la prédation et le profit plutôt que les forces de vie.
Une fois qu'ils auront vu cette réalité et les dégâts qu'elle engendre, les gens, en leur âme et conscience, selon le cours de l'histoire, feront ce qui leur semble juste et bon pour eux, ce n'est pas à moi de leur donner des conseils.
Avec ce film, je montre qu'il existe partout dans le monde des gens qui, sans se connaître, font la même chose, ont la même philosophie de vie et les mêmes pratiques envers la terre nourricière.
Mettre en lumière cette universalité des solutions, tout autant que leur simplicité, c'était vraiment le but du film. Je voudrais qu'après avoir vu le film, les gens aient de l'espoir, et l'envie de commencer tout de suite à agir et à inventer partout leurs propres solutions.”

Voici la bande-annonce

 

“Une des solutions c'est un «retour en avant» : retrouver à travers de petites structures locales une autonomie alimentaire sans produits chimiques, qui nous rende notre liberté et assure notre subsistance.
C'est ce que Vandana Shiva appelle la réinvention de la démocratie. Cette nouvelle démocratie, qui permet de faire le lien entre la terre et l'assiette, n'est pas en lutte contre les inventions techniques et la modernité des communications, il ne s'agit pas d'un retour à l'âge des cavernes.
Il s'agit d'exiger notre droit à nous nourrir par nous mêmes, notre droit à la santé et notre liberté à travers l'autonomie. Nous ne pouvons plus dépendre du bon vouloir des marchands et des politiques en ce qui concerne notre survie. Il ne s'agit pas d'un retour en arrière mais d'un changement de paradigme pour assurer notre futur.”

 

Un lien pour le télécharger :
http://uploading.com/files/4a2c88mf/Solutions%2Blocales%2Bpour%2Bun%2Bd/

Et le lien pour aller plus loin : http://www.solutionslocales-lefilm.com/

 

Dans la même idée, hier, passait l’émission de Yann Arthus Bertrand “Vu du ciel”. C’était sur le Japon. Edifiant ! Et la conclusion est la même que celle du film. Je ne peux pas vous mettre de lien vers la version en ligne du reportage car elle se limite à une diffusion en Europe, mais je vous conseille vraiment de la regarder aussi !

lundi 9 janvier 2012

Photo du jour

Coucher de soleil sur le Mont St Hilaire, sur la rive sud, vers Montréal.

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samedi 7 janvier 2012

J’ai testé pour vous... les urgences !

Ah ah, ça donne envie, hein ?? Mais pour ceux qui ne le savent pas encore, les urgences au Québec ont encore moins bonne réputation que les urgences en France, c’est dire...

En fait, j’avais déjà testé, en septembre dernier, pour un problème à un œil, mais j’avais du repartir avant de voir un médecin car je travaillais. L’idée quand tu vas aux urgences, c’est de prévoir ta journée entière.

En fait, le problème n’est pas que le service soit mal organisé ou que les gens ne soient pas compétents, loin de là, mais il n’y a pas assez de médecins, surtout de médecins de famille (l’équivalent de nos généralistes). Il y a ainsi énormément de gens qui n’ont pas de médecin traitant et qui n’en auront probablement jamais, comme moi. Il n’y a même pas vraiment de liste d’attente pour en avoir. Et même le fait d’avoir un médecin de famille ne te permet pas d’aller le consulter au pied levé pour une grippe ou un bobo quelconque. Pour avoir un simple rendez-vous il y a plusieurs mois d’attente. C’est presque comme les ophtalmologistes en Normandie, il faut prendre son rendez-vous annuel, un an et demi en avance !

Voilà comment, juste pour avoir un médicament qui n’est délivré que sur ordonnance, tu te retrouves aux urgences pour la journée ! Ou alors, quand tu as un bobo que tu voudrais faire contrôler par un médecin. En septembre dernier, quand on est parti camper au Lac St Jean, le crochet en plastique au bout d’un tendeur de la tente m’est revenu en plein dans l’œil. Ca m’a fait super mal et je n’y voyais rien pendant quelques minutes. Mais depuis j’ai des flashs récurrents qui parcourent le bas de mon œil. Comme ça m’inquiétait quand même un peu, j’aurais aimé faire voir ça à un médecin. Voilà pourquoi j’avais passé une matinée aux urgences avant de laisser tomber pour aller travailler. J’irai voir un ophtalmologiste un de ces quatre.

J’en viens enfin au sujet du jour : le vrai test !

L’incident : jeudi soir, je passe le balai dans le café. Pour ça, je déplace les tables et les chaises, le balais dans une main, l’autre qui opère. Là a été mon erreur, car une des tables a basculé et m’a échappé : elle est tombée directement sur mon pied. Sauf que ce sont des grosses tables bien lourdes et ça m’a fait super mal ! Sur le coup, ça m’a un peu sonné, genre un coup d’adrénaline et j’ai pris sur moi la douleur en me disant que ça allait passer (comme quand tu te cognes quelque part). Mais après avoir fini de balayer la salle, je commençais à avoir vraiment mal et puis ça avait bien gonflé. Le lendemain mon pied était bleu mais je n’avais pas le choix d’aller ouvrir le café. Je me suis fait remplacée pour le restant de la journée et on est parti aux urgences.

Les urgences : arrivés à 8h30, il y a déjà au moins 60 personnes ! Tellement pleines, qu’on ne trouvait même pas les sièges rouges réservés aux personnes qui attendent d’être “triées”. Là, on comprend que les gens qui arrivent avant 8h prennent un numéro et qu’il faut qu’on attende d’abord que ces 60 personnes là, soient passées, puis que la quinzaine de personnes sur les chaises rouges passent au triage, avant d’être enfin enregistrée !

Ca nous a mené comme ça jusqu’à 11h45, avant que je passe au triage. C’est-à-dire qu’à cette étape, l’infirmière qui te reçoit évalue ton cas et te classe par ordre de priorité. Elle m’a rempli la déclaration d’accident du travail et m’a envoyée directement passer une radio.

Après la radio, je suis allée faire ma carte d’hôpital et on s’est ré-assis en salle d’attente. On pensait en avoir encore pour 2 heures, mais mon cas devait pas être si grave (ce qui est quand même rassurant). On a donc eu le loisirs d’observer la population présente et de discuter parfois avec des gens. Certains étaient là depuis 6h, juste pour récupérer une ordonnance et pouvoir aller chercher un médicament ! Il y avait aussi une dame avec sa petite fille, depuis 6h45 aussi. Ils ne sont passé que vers 17h !

Notre tour est finalement venu : 18h15, je rencontre le médecin. Le hasard fait qu’il s’agit d’un client ! Mieux, c’est un français et je lui avais donc déjà parlé : un havrais qui a travaillé un  temps à J. Monod !

Pour la fin de l’histoire passionnante de ma mésaventure : le pied n’est a priori pas cassé, mais les ligaments ont été écrasés, c’est pour ça que je peux pas vraiment marcher. Il veut m’arrêter 6-8 jours, mais ça ne me tente pas, car comme je suis gérante, ça va être à moi de trouver à me faire remplacer. En plus, j’estime être capable de faire des travaux assise au bureau, donc une bonne partie de ma gestion. Donc je repars avec un arrêt de travail avec autorisation de travaux légers pour 8 jours et un pansement à l’alcool à 70° à garder 10 minutes (à faire 3 fois par jours).

Conclusion : la prochaine fois que j’aurai à aller aux urgences, ce sera en ambulance, sinon, mieux vaut endurer et se débrouiller ! Dans mon cas, je n’avais pas le choix car c’était un accident du travail. Bon, en fait, tous les gens présents n’avaient eux non plus pas le choix, c’est ça le problème !  Alors, j’ai fait comme tous les québécois, j’ai patienté 10h (heureusement que mon chéri était là !), tout en jacassant sur ce dysfonctionnement et en espérant qu’il soit résolu, un jour... si possible avant que j’ai besoin d’y retourner !

jeudi 5 janvier 2012

Dossier envoyé !

Ca y est le dossier pour le fédéral est parti ! Là encore c’était toute une organisation. Déjà il fallait remplir plusieurs formulaires avec des infos aussi variées que mes lieux de travail des 10 dernières années (avec attestation des employeurs !), mes études (avec diplômes et notes), là où sont nés et où habitent mes parents et mes sœurs, etc... Il m’a fallu aussi récupérer un Acte de naissance et un certificat de police avec mon casier judiciaire !

Comme ils essaient de simplifier et de moderniser les choses, ils sont passés au traitement informatique. Mais attention la technologie ne concerne pas l’ensemble du dossier, ça serait trop d’avance technologique d’un coup ! Le premier formulaire peut être rempli et enregistré sur l’ordinateur, mais surtout il doit être “validé” (facile, on clique sur le bouton valider). Apparemment ça protège les données rentrées et ça génère une page de codes barres pour un traitement plus rapide. Sauf que j’ai jamais réussi à le recommencer et à le revalider. Résultat j’ai gardé la version avec la mention “validé” et j’ai rajouté les choses qui me manquaient à la main. hummm, pas terrible, mais c’est le plus moderne !

Deuxième formulaire : celui là, on le télécharge aussi sur le site du gouvernement, on le remplit à l’écran, sauf qu’on ne peut pas l’enregistrer et y revenir plus tard. Donc faut tout bien faire du premier coup ! Là aussi, j’ai complété à la main parce que les cases n’étaient pas bien formatées (“forcément ça dépend, ça dépasse!” Clignement d'œil)...

Alors, j’imprime mes documents, je fais faire mes 4 photos millimétrées, je réceptionne les lettres des employeurs (il m’en manque une mais qui sait quand elle arrivera, alors je leur enverrai quand elle sera là !), je fais des copies de mes diplômes que je certifie conformes aux originaux moi-même devant un greffier (sinon il faut passer par un commissaire et ça traine encore, surtout que les diplômes ont déjà été étudiés par le Québec), j’ajoute le certificat de naissance et celui de police, les copies des passeport, permis de séjour et autorisations d’entrée, je vérifie que tout y est grâce à la liste de contrôle et je mets tout dans l’ordre, je passe des heures à savoir à quelle adresse envoyer ce dossier vu que ça change tous les 4 mois et à démêler le problème du paiement. Nous y voilà, comment payer les quelques 1040 $ demandés ? Là, je me dis qu’avec des avancées technologiques comme les codes à barre et les formulaires à télécharger, je devrais pouvoir payer en ligne. Eh ben non ! Ok alors, je vais faire comme le dossier pour le CSQ, faire une traite bancaire. Eh ben non, non plus ! Je tombe des nues, je relis dix fois la page, je clique et reclique à droit et à gauche, non, apparemment il faut que je commande un papier officiel avec lequel aller à la banque, via un formulaire en ligne (ouf!) que je recevrai par la poste sous 2 semaines ! Arrrhhh !! Pouvaient pas le dire avant, câlice ! Ca fait des mois que je prépare ça pour que ça parte au plus vite vu le délai de 13 mois annoncé et je me retrouve à attendre un ostie de papier par la poste ! grrr... ce jour là, évidemment j’ai rien gagné à la Poule aux œufs d’or non plus !

Bon, vous me direz, je ne suis plus à deux semaines près, mais mes nerfs oui ! Enfin, après le fameux paiement, direction la photocopieuse, histoire de garder une trace de ce que j’ai effectivement envoyé, puis la poste, envoi suivi vu qu’ils mettent au moins 2 mois avant d’accuser réception, je préfère être rassurée que mon dossier est bien arrivé(12.2$, on n’est plus à ça près non plus !) et le tour est joué ! Ya plus qu’à espérer que tout soit correct et attendre les instructions pour la visite médicale.

Comme j’aime ça faire des dossiers pour l’immigration, pourquoi je ne me lancerai pas dans un 6è dossier ? En fait, j’ai pas ben ben le choix, puisque mon permis actuel se termine en mai 2012 et que je n’aurai pas la Résidence Permanente avant... décembre 2012, si tout va bien. Après le PVT, le JP, le MJT, le CSQ et la RP, je vais me plonger dans le CAQ du MICC puis demander à mon employeur de faire une demande auprès de RHSDC, ou quelque chose dans ce genre là !

mardi 3 janvier 2012

Mercedes Sosa

Puisque ce blog tend à perdre sa vocation d’origine qui était d’être une sorte d’album photos souvenirs/journal de bord de mon expatriation au Québec, pour moi, ma famille, mes amis, ne soyez pas étonnés, désormais, d’y trouver des choses sans aucun rapport avec ma vie au Québec (comme mes publications de publicités !).

Ce soir j’ai juste envie de vous faire partager ou découvrir la voix de cette artiste Argentine qui me touche toujours autant : Mercedes Sosa.

dimanche 1 janvier 2012

Le brunch du 1er janvier !

Pour nous, 1er janvier signifie : REPOS ! Alors quoi de plus normal que de bruncher à 15h ?? Miam !
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1 œuf retourné, bacon, jambon, beans à l’érable, cheddar, frites et ketchup (pour remplacer les patates), pain grillé, confiture et beurre et pour se donner bonne conscience, un bon verre de jus de pamplemousse et une banane.... au sirop d’érable !
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